Même si j’aimais beaucoup Julien Clerc, non, pour le moment, je ne veux pas chanter avec lui ce titre « Si on chantait ». Bien que les paroles soient de Roda-Gil, c’est loin d’être ma préférence. Je veux plutôt fredonner avec Les Parisiennes.
Vous souvenez-vous de ce titre : « L’argent ne fait pas le bonheur » ?
Par les temps qui courent, chanter ne peut que faire du bien.
J’espère que vous avez relevé quelques phrases de cette chanson :
« L’argent ne fait pas le bonheur »
Celui qui a dit ça est un sacré menteur. Attention : la phrase proverbiale continue : « l’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue. »
Allez raconter ça à votre percepteur. Est-ce que les percepteurs écoutent autre chose que les directives ministérielles ?
………
…partez sans payer
On vous apport’ra des oranges à la Santé (la prison de la Santé)
……..
Allez passer huit jours dans un palace
Pour les milliardaires
Dans la plus belle chambre avec terrasse
Donnant sur la mer
Si au moment de passer à la caisse
Vous n’avez que vingt francs,
Vous irez laver la vaisselle pendant dix ans.
Euh, dix ans,c’est long mais avec un salaire de misère, ça l’est encore plus que lorsqu’on roule sur l’or. Ça me fait penser à l’expression « long comme un jour sans pain » qui date d’une époque où le pain, pas toujours de bonne qualité (ceux qui ont connu la guerre et les restrictions peuvent en parler), le pain était le principal aliment des personnes les plus pauvres et même du plus grand nombre de Français. Ne pas avoir de pain, c’était être assuré de passer une journée entière avec l’estomac creux à attendre une opportunité de manger quelque chose, une journée qui paraissait à la fois très longue, la faim au ventre, et très désespérante.
Pour en revenir à aujourd’hui et aux grands hôtels, je pense aux écarts de revenus entre nos représentants politiques, les footeux, certains « artistes » et nous. Trouvez-vous normal qu’ils fassent étalage de leurs salaires et avantages, de leurs biens divers alors que la majorité d’entre nous « rame » pour survivre ? Nous nous inquiétons pour nos lendemains et plus encore pour ceux de nos enfants alors que les nantis, en grand nombre, gaspillent et passent au travers des mailles du filet du fisc.
Allons, c’est bon, si on chantait maintenant, pauvres fourmis que nous sommes, imitons les cigales qui se portent plutôt bien au moins momentanément.
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