Non pas de cours de philosophie, rien qu’une remarque : la sagesse viendrait avec l’âge, mais il est des jeunes sages et des vieux déraisonnables. Comme le chantait si bien Brassens « le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ».
(J’aime bien chanter toute seule, comme ça. Pas vous ? )
On parle toujours de con mais il existe aussi un féminin (oui, malheureusement) : conne, mot entré en littérature : «Eh conne, dit la voix de Gabriel, si y a personne tu boucles la lourde» (Queneau, Zazie dans le métro).
La déclinaison du mot donne : connard, conneau, connaud, conno(t), plus vulgaire encore (c’est une opinion personnelle) et la connasse, femme très sotte (généralement blonde dans l’imaginaire collectif, ce qui ferait de «connasse blonde», un pléonasme.)
Je reviens à la sagesse. Pour tout un chacun la sagesse, c’est une juste connaissance des choses qui aurait pour synonyme clairvoyance, discernement. C’est la connaissance du vrai, du bien, fondée sur la raison et sur l’expérience. De là, la profonde supposée sagesse des vieillards… mais comme je l’ai dit plus haut, on peut être sage tôt, possible en particulier quand la vie ne vous ménage pas mais c’est une question de volonté (de caractère ?) et là où je voulais en venir :
« Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité ». La sagesse d’Alphonse Allais.
Saviez-vous qu’il avait prévu son épitaphe ?
Ci-gît Allais. Sans retour.
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