Tout d’abord merci à mon « aminaute » La Vieille marmotte, d’être fidèle au poste chaque mercredi matin. J’ai fait un copié-collé de son début d’article pour participer à la communauté, cette semaine. Pas trop de temps !
BEATRICE, la CENT QUARENTIEME PRESIDENTE DE LA COMMUNAUTE
nous demande une chanson hommage, chanson qui parle d’un personnage très connu !
Alors voilà ce que je vous propose : chanson très connue des Dauphinois, des Grenoblois (enfin, jadis). MANDRIN, de son prénom Louis, légendaire bandit justicier qui a lutté contre l’iniquité des taxes de l’Ancien Régime. Sa légende est portée dans tout le pays par une chanson, la Complainte de Mandrin, dont on ne connaît pas les auteurs. Voilà une version chantée par YVES MONTAND.
Mandrin est devenu à l’époque un nom commun. L’expression « les Mandrins » désigna d’abord la bande de Mandrin elle-même, puis toutes les bandes contrebandières de la région (sa proximité avec le mot « malandrin » aidant). Son portrait gravé et son aventure ont été colportés par toute la France, et au-delà. Il fut populaire pendant la Commune de Paris, un Robin des Bois français, vous pensez bien… car si Mandrin et sa bande ont effectivement fait des victimes derrière eux, appliquant leur propre justice, ce n’est pas ce qui reste de sa légende. Il ne faut jamais oublier qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.
Dans l’imaginaire collectif, il reste (je l’espère encore aujourd’hui) un brigand héroïque, qui vole les riches au profit des plus pauvres, en défiant « gentiment » la maréchaussée.
Juste encore un peu de musique, celle de la complainte de Mandrin et une balade en voiture « dans le coin » près de Grenoble. Cette route des Grands Goulets fut parcourue par les maquisards en Traction de Citroën pendant la dernière guerre.
Ça va encore ? Pas mal au cœur ? Bonne journée.
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