Le dixième commandement

« Les dix commandements » ; ça y est, vous connaissez maintenant les dix, vous les avez révisés, ils étaient cités dans mon précédent article. Vous avez même pu voir un extrait de la comédie musicale dans ce même article (Clic ICI pour revoir). Sans aucun doute, le grand film de Cecil B.De Mille, film des années cinquante (1956, il y avait un précédent du même réalisateur en 1923),  vous a aidé à les mémoriser, non ?

Le film de Cecil B. DeMille raconte la libération des Hébreux esclaves en Egypte. Depuis Moïse sauvé des eaux, élevé à la cour de Pharaon avec le futur Ramsès II sur lequel Moïse envoie les dix plaies d’Egypte pour le forcer à libérer son peuple, jusqu’au chemin de la fuite, où Dieu remet à Moïse les tables de la loi (les Dix Commandements), Moïse  qui conduit son peuple à la Terre promise. (Quelle triste affaire que cette terre promise ! on le voit encore aujourd’hui.)

Et marrant Moïse maintenant avec ses dix commandements ! Qui les respecte encore ?

  • Un seul Dieu tu aimeras et adoreras parfaitement. (Le fric ?)
  • Son saint nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment. (Dire qu’on fait encore jurer sur la Bible des menteurs sans foi ni loi).
  • Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement. (Que fait-on généralement le dimanche de nos jours ?)
  • Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement. (Le jour de la fête des Pères ou des Mères ? Seuls, oubliés le reste du temps ?)
  • Meurtre et scandale éviteras, haine et colère également.  (No Comment !)
  • La pureté observeras, en tes actes soigneusement. (Dans quels domaines ? Tous ?)
  • Le bien d’autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement. (Banquiers et percepteurs exclus ?)
  • La médisance banniras et le mensonge également. (Adieu journaux, radio, télé et médias en tous genres.)
  • En pensées, désirs veilleras à rester pur entièrement.
  • Bien d’autrui ne convoiteras pour l’avoir malhonnêtement.

Revenons sur le neuvième commandement : « En pensées, désirs veilleras à rester pur entièrement », autrement dit (autre version) « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain » ou  plus simplement « Tu ne mentiras pas», passe encore, c’est possible. Puis reprenons le dixième commandement : « Bien d’autrui ne convoiteras pour l’avoir malhonnêtement » ; c’est plus compliqué. Il est vrai que la notion de malhonnêteté précisée dans cette version limite un peu  les difficultés. En effet, si l’on s’en tient à «Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne», là tout de suite, c’est franchement plus difficile. Pourquoi alors fait-on de la publicité ? Hein, pourquoi ? C’est bien pour nous faire envier le voisin, non ? Pour l’imiter ? Pour avoir la même chose que lui sans lui voler, bien sûr, juste en consommant à l’identique.

Pas de malhonnêteté évidente, juste de l’envie (péché capital quand même).

Tu ne convoiteras pas… Or la tentation est partout. Rien n’est fait pour nous aider à respecter ce fameux commandement.

Commentaires

9 réponses à “Le dixième commandement”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *