Il y a quelques jours, je me souviens avoir écrit que, passé un certain âge, la naïveté confinait à la bêtise. Je vais vous narrer une histoire dont je pense que c’est une histoire pas drôle du tout mais qui a tendance à confirmer mon assertion.
Les voleurs ont misé sur la bêtise, candeur, naïveté, confiance, bonté, sottise, ignorance… de leurs futures victimes.
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En rentrant d’une soirée entre amis, un couple a la désagréable surprise de voir que leur belle voiture a été volée. Ils appellent la police pour faire leur déclaration de vol et partent avec leur deuxième véhicule faire un tour dans leur quartier pour voir s’ils l’aperçoivent. Comme ils ne trouvent rien, rentrent chez eux et se couchent.
Le lendemain matin, à leur grande surprise, le véhicule est garé devant leur maison avec une enveloppe sur le pare-brise. Cette enveloppe contient un petit mot d’excuse des «emprunteurs» : une urgence les avait obligés à subtiliser la voiture et en dédommagement, ils offrent deux places de théâtre très chères. Le couple, surpris, est soulagé de retrouver sa voiture, trouve l’événement étrange mais bénin.
Quelques semaines plus tard, alors qu’ils rentrent du théâtre (merci pour les billets), ils trouvent leur maison entièrement dévalisée et un mot accroché à la porte : «Nous espérons que vous avez aimé la pièce.»
Les voleurs étaient des rusés.
Quels adjectifs pour qualifier les victimes ?
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