Pour faire plaisir à trublion, peut-être ?
En tous les cas, moi je m’amuse et dimanche : encore plus fort ! Vous verrez, c’est prêt. Ca va être… inhabituel.
Hier trublion se demandait si en parlant du pont de Sully j’allais évoquer Sully Prudhomme. Je n’y avais pas pensé mais maintenant…Voilà ! Je digresse toujours alors, il se moquait gentiment. Donc, avant le pont de Sully, j’aime vous faire languir, je passe un moment avec Sully Prudhomme.
Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le16 mars 1839 et mort le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobelde littérature en 1901. Il consacre l’essentiel de la somme reçue à cette occasion pour créer un prix de poésie décerné par la Société des gens de lettres. Il crée par ailleurs la Société des poètes français avec Jose-Maria de Heredia et Léon Dierx (oui, un Réunionnais, né à Saint Denis de la Réunion, le 31 mars 1838 dans la maison appelée aujourd’hui maison Deramond-Barre).
Une des plus jolies maisons de la rue de Paris à Saint Denis de la Réunion : la maison Deramond-Barre.
Belle maison, non ? Maison de la famille Dierx, qui a appartenu ensuite à la famille Barre, oui de Raymond Barre. Madame Deramond, propriétaire de la maison, était la mère de Raymond.
Revenons à Sully Prudhomme qui fut aussi l’un des premiers partisans de Dreyfus.
Il écrivit un poème Aux amis inconnus
Ces vers, je les dédie aux amis inconnus,
A vous, les étrangers en qui je sens des proches,
Rivaux de ceux que j’aime et qui m’aiment le plus,
Frères envers qui seuls mon coeur est sans reproches
Et dont les coeurs au mien sont librement venus.
…./…
Chers passants, ne prenez de moi-même qu’un peu,
Le peu qui vous a plu parce qu’il vous ressemble ;
Mais de nous rencontrer ne formons point le voeu :
Le vrai de l’amitié, c’est de sentir ensemble ;
Le reste en est fragile, épargnons-nous l’adieu.
Ces vers vous parlent-ils ?
Et pourtant, Sully Prudhomme ne connaissait pas internet en ce temps-là, non ?
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