Le pont Bir-Hakeim relie l’avenue du Président Kennedy sur la rive droite de la Seine, quartier de Passy (XVI°) aux quais Branly et de Grenelle sur la rive gauche, dans le XV°. La vue sur la tour Eiffel est remarquable depuis le pont. Ainsi, pour les feux d’artifice et autres grands événements, la foule s’y regroupe-t-elle pour profiter du spectacle.
Ce fut d’abord une passerelle métallique piétonnière nommée passerelle de Passy, montée pour l’Exposition Universelle de 1878 (la troisième qui se déroulait à Paris). Le pont fut construit entre 1903 et 1905, après avoir été dans un premier temps prévu pour l’Expo Universelle de 1900. Il s’appelait alors, viaduc de Passy.
Il fut rebaptisé Pont Bir-Hakeim en 1949 en souvenir de la bataille de Bir-Hakeim en Libye, bataille livrée par le général Koenig et la première brigade des FFL (Forces Françaises Libres), du 11 mai au 27 juin 1942.
Ce pont est original, voilà quelques-unes de ses caractéristiques :
- une partie centrale de 12 mètres est porte-à-faux (Merci Wikipedia : Une installation est dite en porte-à-faux lorsqu’un élément est soutenu par une partie qui est elle-même au-dessus du vide, c’est-à-dire sans support immédiatement en dessous de l’élément en « porte-à-faux ». Une installation en porte-à-faux comporte un risque de déséquilibre ou de rupture en cas de surcharge car elle repose sur la solidité des supports.) ;
- il a 2 étages : un pour les piétons et les voitures et un viaduc au-dessus qui laisse passer la ligne 6 du métro ;
- le viaduc ferroviaire est supporté par des colonnades métalliques, sauf au débouché de l’île des Cygnes, où il repose sur une arche en maçonnerie ;
- le viaduc ferroviaire est horizontal, alors que la voie routière est en descente de la rive gauche vers la rive droite, ce qui fait que l’écart entre les deux voies n’est pas constant ;
- une piste cyclable chemine sous le viaduc ferroviaire ;
- des escaliers au milieu du pont permettent de passer sur l’île des Cygnes, longue promenade qui mène au pont de Grenelle et à la réplique de la statue de la Liberté ;

- Il est orné de quatre statues monumentales en pierre en bas-relief situées sur l’arche centrale du viaduc au niveau de l’île aux Cygnes :
- La Science et Le Travail en amont ;
- L’Électricité et Le Commerce en aval.
- Du côté amont, au niveau de la chaussée, la statue allégorique de « La France Renaissante » fut offerte par la communauté danoise de Paris en 1930.

- Les piles sont ornées de deux groupes statuaires étroitement imbriqués dans la charpente : les Nautes,
équipés d’accessoires maritimes (filet, bouée, voile, etc.), qui attachent un blason de la ville de Paris à la pile, et les forgerons-riveurs,
qui fixent un blason RF (République Française) à la pile. Ces groupes sont reproduits à l’identique sur les deux bras de la Seine, en amont et en aval (soit quatre reproductions de chaque groupe).
Merci à Wikipedia pour cette photo du pont, vue d’ensemble qui permet de bien comprendre le paragraphe précédent (les deux bras de la Seine).
Au premier plan, c’est le pont Bir-Hakeim.
Laisser un commentaire