Auteur/autrice : Francoise

  • Bravo la météo !

    Avis de fortes pluies depuis hier 17 heures jusqu’à ce soir… Vous l’avez vu vous la forte averse attendue ? Ici, en général, ils prévoient après… Joli, non ? Et dire qu’on paie des ingénieurs météo, des spécialistes pour avoir des informations erronées.

    Voilà le ciel à Saint Denis pendant l’avis de fortes pluies, midi le samedi 12 février 2011. Je le concède, il y a du vent, mais il y a du ciel bleu, et il fait chaud. Et de la pluie ? Nenni.

    Autant en rire, allez donc voir ce lien, vous passerez un bon moment (c’est du « collector », du 2 fois « vintage »), bien sûr la qualité des images n’est pas très bonne, mais bon… pour nous les vieux, que de souvenirs ! Carlos, Senor Météo.

    Essayez ce lien puisque le précédent ne fonctionne plus : http://youtu.be/NdcF2QzKEAc

  • Bon sens africain

    Si nous admettons avec Descartes que « le bon sens est la chose  la mieux partagée du monde », il nous faut admettre (à mon grand regret) que la stupidité aussi.

    Remettons-nous  en cause car à un moment ou à un autre nous avons été stupides. Se tromper est humain. Que celui qui n’a jamais fait preuve de bêtise me jette la première pierre ! Cependant il ne faut pas persévérer dans l’erreur : il faut  être capable d’en prendre conscience et ouvrir vraiment les yeux sur le monde et sur nous. Nous devons développer notre sens critique (ce qui ne signifie pas tout critiquer) mais bel et bien regarder franchement ce qui est communément admis mais qui relève des préjugés, du conformisme, du confort, de la paresse intellectuelle, de l’aveuglement, de l’illusion, des chimères, de l’orgueil…

    N’oublions pas non plus que, quel que soit notre goût pour les proverbes et les citations, chacun d’entre eux a son contraire. Si pour notre plaisir, nous agrémentons nos discours de petites phrases, il y aura bien quelqu’un désireux de discuter pour soutenir le contraire.

    Un proverbe est un préjugé qui rime souvent, mais presque toujours sans raison. Eh, eh, eh, sans compter que vous pouvez inventer les vôtres. J’avais trouvé un lien vers une fabrique de proverbes, mais il ne fonctionne pas. Dommage ! Vous pouvez travailler tout seul ou organiser des ateliers créatifs sur ce thème.

    Je cherche deux proverbes antinomiques. Vous pouvez m’en fournir d’autres via les commentaires. J’ai trouvé « en mai fais ce qu’il te plaît »  contrecarré par  « Pendant le joli mois de mai, couvre-toi plus que jamais » ; ce dernier est peu connu, on entend plus souvent « en avril, ne te découvre pas d’un fil ». Et s’il fait très chaud ?

    Enfin, j’ai trouvé un sage, bien que jeune, africain qui m’a fait rire. Je ne pouvais pas vous priver de ce plaisir de plus en plus rare. Cliquez sur le lien ci-dessous pour passer un petit moment agréable.


  • Ordre et désordre

    Selon les astronomes modernes, l’espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses.

    [ Woody Allen ]

    Destins tordus

  • Perdre sa vie à la gagner

    Depuis quand a-t-on pris conscience de ce paradoxe ?

    Et pourquoi aller gagner sa vie puisqu’on l’a déjà ?

    C’est une expression vraiment bizarre, une fois encore un problème de fric. Peut-on faire marchandise de tout, même de la vie ? Ceci nous ramène au temps de l’esclavage. Est-il vraiment fini ce temps-là ?  Ne vend-on pas, très cher, au vu et au su de tous, des joueurs de football…? Je ne parlerai pas de tout ce qui se vend autour des footeux et ailleurs, je m’éloignerai de mon propos.

    Pour gagner sa vie, le quidam travaille et comme je le disais autrefois à mes élèves, ce n’est pas une partie de plaisir, dans la plupart des cas c’est une torture. Le mot travail vient du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux », instrument de torture destiné à immobiliser les chevaux pour les ferrer. Ca veut tout dire. Le travail est souvent associé à la peine et à la souffrance ; pour les Chrétiens, la difficulté remonte au péché originel. Dieu a chassé Adam  et Eve du jardin d’Eden, en les obligeant à cultiver une terre stérile : «Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front» a-t-il dit à Adam. Pour faire bonne mesure, ce « bon » Dieu a dit à Eve «Tu enfanteras dans la douleur. » Et on veut me faire croire en un Dieu miséricordieux…

    Actuellement, il nous faut gagner notre vie, je n’ose pas écrire en travaillant car les salaires attribués aux uns et aux autres n’ont plus aucun rapport avec le travail fourni, une production tangible,  un effort physique ou un apport intellectuel (cf :salaires des golden boys et « stars » plus ou moins éphémères…). Nous obtenons de l’argent en échange de notre liberté. Nous aliénons du temps, du temps qui n’est plus libre puisque nous le consacrons à notre « travail ». Nous nous privons de liberté, volontairement, pour faire comme tout le monde et nous sommes au désespoir lorsque, sans travail, sans argent, nous ne sentons même pas libres.

    Or, être libre, pour moi ça commence par être libre de son temps. Comment ai-je pu , des années durant, imaginer être heureuse en courant après le temps ? Il me fallait à travailler au lycée, à la maison, faire la cuisine, le jardin, le ménage, la peinture, les comptes, préparer les vacances… Liste non exhaustive. Je ne levais jamais le pied et je sais où ça m’a menée. Aujourd’hui, j’ai compris. Je ne veux plus répondre aux contraintes communément acceptées, je ne veux plus être comme ces plantes sous serre ou ces animaux en batteries dopés aux produits chimiques, je veux respecter mes rythmes et mes saisons biologiques. Je veux disposer de mon temps, pour le (peu  de ?) temps qui me reste.

    Je veux être une mauvaise herbe ou une herbe folle dans un monde bétonné car je sais qu’un jour la nature reprendra le dessus. Et je chante Zucayan de Julien Clerc :

    Les sales et mauvaises fleurs
    Ont envahi les rues
    Les plantes carnivores,S’installent sur les balcons…

    Je veux être plus libre que je ne l’ai jamais été… et prendre le temps d’apprécier ce qui m’entoure.

    Je suis surprise de constater qu’en ralentissant, j’ai l’impression de faire plus de choses. Peut-être est-ce parce que je prends plus conscience de ce que je fais et que je retire immédiatement des satisfactions. J’accepte sans remords ce penchant à procrastiner et ce besoin de me faire plaisir. Je prends le temps de réfléchir et d’écrire. Ecrire, vieux plaisir oublié…

    Je ne vais plus gagner ma vie, je suis retraitée. Je laisse aux autres le choix de perdre leur vie, de passer à côté d’elle et de tas d’autres choses. J’explique ce que je ressens et ne force personne à adopter mes idées et ma façon de voir, mais mes enfants sont grands et tous les trois, presque, indépendants alors, je veux vivre, libre, herbe folle, non aliénée aux normes, aux contraintes et aux autres.

  • Adieu

    Je l’aimais bien mon étrange petite ville de sorcières, rose et pourtant je la quitte.

    Elle m’a bien plu mais elle ne se prête pas beaucoup à la lecture de sujets un peu plus « réfléchis ».

    Adieu donc small strange little, pink town ! Et bonjour paysage(s) plus réaliste(s) car je pense que j’en changerai  de temps en temps. Rien n’est définitif ! C’est l’évolution.

  • Juges et partis

    En bonne Française, je vais commencer par rire à propos des juges qui font l’actualité du moment. Je peux les plaindre, ils sont débordés et n’ont que très peu de moyens, mais, je souris d’abord, ils sont coincés dans leurs tribunaux, ne prennent pas de vacances, c’est bien connu :

    « Les juges ne voyagent jamais, parce qu’on ne peut être à la fois juge et parti. »

    Revenons-en plus sérieusement aux juges, à Sarkozy et d’une manière plus générale à la France du moment. Beaucoup de nos concitoyens râlent, critiquent Sarkozy, n’oublions pas toutefois qu’il a été élu légalement avec une majorité. Ce n’est pas une majorité de 80 ou 90% ce qui tend à prouver que les élections n’ont pas été truquées et donc, que régulièrement élu, notre président doit être respecté le temps de son mandat. Il est vrai que ses attitudes, ses gestes saccadés en font une marionnette facile à imiter et prompte à nous faire rire. Mais pourquoi a-t-il été élu ? Qui le remplacera ? Y a-t-il quelqu’un en qui nous puissions avoir confiance ?

    Quoi qu’il en soit, c’est Nicolas Sarkozy qui nous représente pour le moment et nous devons nous en accommoder. Certes, ses méthodes déplaisent : star system, bling-bling, et surtout grand guignol permanent, fuite en avant perpétuelle : « on va voir ce qu’on va voir» et puis on ne voit rien ou pas grand chose,… Aujourd’hui, toute la société fonctionne ainsi avec des effets d’annonce. Combien de temps peut-on avaler des couleuvres sans rien dire ? La colère gronde puisque tout  va de plus en plus mal et que la poudre aux yeux, si elle aveugle un moment, ne fonctionne pas ad vitam aeternam.

    Moi, j’entends la colère des travailleurs aux salaires dérisoires qui savent combien on facture une heure de leur travail et combien on la leur paie, j’entends la colère des parents dont les enfants ne sont plus en sécurité dans l’enceinte des écoles, j’entends la colère des enseignants qui ne peuvent plus enseigner faute de moyens et de temps, j’entends la colère des infirmières, des médecins, celle des policiers, celle des CRS, celle des juges, des cheminots, des chauffeurs de bus,  des femmes,  j’ai peur d’entendre très bientôt la colère d’un peuple qui a faim, d’autant que plus personne ne pourra alors le raisonner ce peuple : «ventre affamé n’a pas d’oreille ».

    Mais je m’éloigne de mon point de départ. La colère des juges.

    En les rendant publiquement responsables de la mort de Laetitia, Sarkozy et ses ministres n’ont pas eu une bonne idée. Les justiciables français se plaignent de la justice et des juges, mais ils ne sont pas dupes. Ils savent comment toutes les grandes organisations : école , santé et armée sont mises à mal et ils prennent le parti des juges. Ils les entendent bien dire que le problème c’est Sarkozy avec ses réformes et ses lois sans moyens de les appliquer. Depuis plus de vingt ans (avant Sarko, donc), ils réclament les moyens de faire fonctionner le système, qui les a entendus ?

    Il me semble (je suis une utopiste) que de grands chantiers devraient être mis en œuvre. Il faudrait refondre les systèmes scolaires, de santé publique, de la justice, des impôts… Comment mener à bien cette tâche quand on sait combien les individus s’attachent rapidement à la plus petite once de pouvoir qui leur est donnée. Il faudrait quelques incorruptibles pour tout remanier, pas forcément des énarques mais des citoyen(ne)s de bon sens et de bonne volonté. Mais c’est tellement plus simple de laisser couler. C’est le cas de le dire !

    Revenons une dernière fois à nos juges.  La grève des audiences est l’un des signes du malaise de la société française de 2011 et comme je suis grenobloise, je me pose quelques questions. Je sais  que le 7 juin 1788  le tocsin a sonné dans la ville. La réforme du parlement (juges de l’époque) voulue par Louis XVI a eu de lourdes conséquence. Des Grenoblois, particulièrement fâchés de perdre leur Parlement, se sont emparés des portes de la ville, tandis que d’autres, montés sur les toits, jetaient des tuiles et divers objets sur les soldats. Le sang coula, et en fin de l’après-midi, les émeutiers, maîtres de la ville, réinstallèrent les parlementaires à l’intérieur du Palais du Parlement. La journée des Tuiles s’achevait et la Révolution française était en marche.

    Attention, toutes ces contestations peuvent mettre le feu aux poudres. Où aura lieu la prochaine journée des Tuiles ? Sommes-nous seulement encore capables d’agir ?

    Je souris encore, mais peut-être devrais-je avoir peur ?

    «En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. » Nicolas de Chamfort, Maximes et Pensées, 1795

  • Béatitudes

    Ceux qui innovent sont souvent mal vus.

    Le premier singe qui se redressa, pensif, pour marcher sans bâton sur ses pieds de derrière, fut traité par les siens d’animal subversif et de révolutionnaire.

    Charles Keller, L’oreille, 1899

    *****

    BIENHEUREUX SOIENT LES FELES, ILS LAISSERONT PASSER LA LUMIERE.

    Michel Audiard

  • Un peu de culture

    Le saviez-vous ? Pourquoi cette expression :  » la peau des couilles ». (suite…)

  • Estime de soi

    Se sentir seul(e), rejeté(e), à part, se sentir de trop, être timide (et jouer au clown de service), voilà quelques-uns des signes d’une faible estime de soi.

    Se sentir exclu(e) est une véritable souffrance, quotidienne, lancinante, qui vous entraîne dans une spirale infernale. Cette douleur, souvent silencieuse, bien camouflée, n’est pas reconnue. Si vous tentez de l’exprimer, on vous répondra : « mais tu as tout pour être heureux (se) », on ajoutera même quelquefois « secoue-toi » ou « va chez le médecin et prends des médicaments ». Vous n’irez pas mieux, bien au contraire. Il ne s’agit ni de volonté, ni de chimie mais de mal-être que quelques mots (mis sur vos maux) pourront faire disparaître. En résumé, si certains pensent se comprendre sans parler, moi je pense que pour mieux se comprendre, il est préférable de (se) parler… et d’écouter et même de s’écouter (pas trop quand même).

    Donc si vous en êtes au moment où le « va te faire voir » déguisé vous décourage un peu plus, si vous vous sentez encore plus seul(e) et incompris(e), les sentiments d’injustice et de colère montent en vous, ce n’est peut-être pas si mauvais signe. Servez-vous de cette colère, rendez-la utile, constructive, libératrice.

    Il est vrai que plus nous croyons être exclu(e), anormal(e), plus les situations semblent confirmer nos croyances car nous attirons à nous ce que nous croyons. Si nous sommes mal à l’aise, si nous nous croyons laid(e), inintéressant(e), nous enverrons cette image et nous attirons nos semblables. L’inverse fonctionne de la même manière : si nous nous sentons beau (belle), intelligent(e), agréable, plein de charme… De nos pensées et de nos croyances émane une énergie* qui attire la même énergie. Je vous conseille cette lecture « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle.

    *Digression (c’est un de mes défauts, j’en fais souvent) : cette attirance ou plutôt attraction, c’est le contraire des lois de la physique, de l’électromagnétisme (eh, j’ai un bac littéraire, moi), donc si je me souviens bien «Les mêmes pôles de deux aimants se repoussent, les pôles contraires s’attirent.» La vie quotidienne contredirait-elle cette théorie ? Et on dit des aimants. Pff… Aimants, amants : il n’y a qu’une lettre de différence. Et plus cynique** :  aimant, ce qui attire irrésistiblement, alors l’argent est un aimant puissant. De là, à repartir sur Harpagon…

    ** cynique : rebelle, face à un monde incompréhensible de par la multiplicité des conventions factices et socialement admises, qui peut avoir des propos choquants. Vous pensez à quelqu’un ?

    Revenons au mal-être. Comment se défaire de ce malaise ? Je crois qu’il est très important d’en parler. Cependant, il n’est pas facile d’aller parler à quelqu’un a fortiori quand on se sent exclu et indigne d’intérêt. C’est pourtant le premier pas à faire pour se donner une place et pour dire et SE dire : « J’ai de la valeur ». A qui le dire : famille, ami(e) ? Je ne crois pas qu’avec eux, nous puissions réellement nous en sortir, ils sont trop impliqués affectivement, prennent parti ou jugent. Il faut une oreille neutre. Pour guérir véritablement de ce mal-être, un « psy quelque chose » s’impose : psychologue, psychothérapeute.

    En s’expliquant, en racontant à un témoin neutre, nous pouvons nous détacher des problèmes affectifs qui parasitent les situations et prendre enfin conscience de l’importance qu’il faut s’accorder à soi-même. En nous laissant enfin, pour la première fois, une place que personne ne voulait nous donner et que nous n’osions pas prendre, nous pouvons commencer à nous installer et à nous faire véritablement entendre voire même, dans le meilleur des cas, comprendre.

    Il faut dire ce que l’on ressent, surtout arriver à dire ce que l’on veut, ne  plus se sentir rejeté parce que l’autre ne répond pas à nos attentes. Il faut admettre que l’incompréhension ou le refus de l’autre ne diminue en rien notre valeur réelle et que nos désirs ont le droit d’exister et d’être exprimés.

    Il peut y avoir des milliers de raisons pour lesquelles l’autre n’agit pas comme nous le voulons, le  concevons ou l’espérons : éducation, peur, fatigue… Si l’autre ne répond pas, ce n’est pas parce qu’il ne vous accorde aucun intérêt mais simplement qu’il a d’autres intérêts, souvent lui-même exclusivement, or nous avons l’habitude de  choisir l’option la plus dure envers nous-même « personne ne m’aime tant je ne vaux rien. »

    Comme notre angoisse est ancienne (merci les parents toxiques ! encore une saine lecture : « Parents toxiques, comment se libérer de leur emprise » de Suzan Forward) et que se sentir accepté, intégré, aimé est important à nos yeux, il faut se faire vraiment sa place, changer sa façon de se voir,  ne pas ou ne plus se mentir à soi-même. Vous n’êtes pas nul(le), mais vous avez des points forts, des qualités, des valeurs morales personnelles profondes. Ce sont vos atouts ; il ne faut pas les cacher mais les montrer et s’en servir.

    N’attendez plus de recevoir ce que l’autre n’est pas capable de donner.

    Ne vous déguisez plus, ne jouez plus un rôle surtout s’il ne vous convient plus.

    Entrez dans le jeu de la vie  avec vos cartes personnelles : montrez celles que  vous avez, ce que vous valez, faites ce qui vous semble juste et bon, ce qui vous donne satisfaction et n’espérez rien en retour. C’est comme ça que la chance vous sourira.

    ****

    La littéraire reprend le dessus : BEAUMARCHAIS termine « le Mariage de FIGARO » par ce couplet :

    « Or, Messieurs la comédie

    Que l’on juge en cet instant,

    Sauf erreur, nous peint la vie

    Du bon peuple qui l’entend.

    Qu’on l’opprime, il peste, il crie,

    Il s’agite en cent façons,

    Tout finit par des chansons… »

    Alors puisque tout finit par des chansons, un petit air de Starmania :

    On dort les uns contre les autres

    On vit les uns avec les autres

    On se caresse, on se cajole

    On se comprend, on se console
    Mais au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde

    On danse les uns avec les autres
    On court les uns après les autres
    On se déteste, on se déchire
    On se détruit, on se désire
    Mais au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde

  • Sourds et aveugles

    « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » ou « il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. » Les proverbes sont l’expression de la sagesse populaire, ce peuple à qui l’on fait avaler des couleuvres depuis toujours.

    De temps en temps, le peuple se soulève. Il rechigne longtemps avant de se révolter, ce brave peuple, et un jour, une petite étincelle met le feu aux poudres. C’est une énième hausse du prix du pain ou du riz qui déclenche tout. Attention, la révolte gronde de partout. Les prix des produits alimentaires vont flamber bientôt. Que se passera-t-il alors ? Il faudrait que rapidement le bon sens reprenne le pouvoir. Assez de ces hommes (ou femmes) politiques  de droite et de gauche qui se prennent pour des stars, avec leurs caprices et leurs gros mensonges. Ce sont des poupées Barbie ou des Pinocchio, jouets et marionnettes qui commencent à nous fatiguer. On peut jouer moins cher.

    Je cite Rousseau : « ll n’y a de loi que lorsque tout le peuple statue sur tout le peuple » ; « à l’instant qu’un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre, il n’est plus » (Contrat social). C’est le paradoxe de la démocratie, en ayant donné notre voix à des représentants, nous avons perdu la parole.

    Aujourd’hui, nous sommes coupables de baisser les bras, coupables de ne pas nous impliquer davantage dans la vie de la cité, coupables de ne pas nous faire entendre suffisamment. Il est vrai que les comités citoyens ont été  constitués en catimini, si tant est qu’ils existent encore, il est vrai aussi que lorsque l’on se retrouve seul face à un ou des élus entouré(s) d’une cour de béni-oui-oui, de cireurs de pompes ou de semi mafieux, il est difficile d’avoir le dernier mot, et même quand après de nombreux assauts, vous pensez avoir emporté une victoire, la décision prise dans un premier temps peut être modifiée unilatéralement par celui qui, sans être un dictateur, ne se sent pas moins un puissant (je n’ose pas écrire « grand » compte tenu de la petite taille de bon nombre de tyrans). Votre voix ne sera pas écoutée et vous vous retrouverez devant le « fait du prince ».

    Je ne reviendrai pas sur les emplois « réservés » aux parents et alliés, mais je veux parler de décisions qui ne rapportent (peut-être) rien à leurs auteurs mais enquiquinent le plus grand nombre : encore une fois la collecte des ordures ! Ben, il y en a beaucoup de nos jours…

    A Saint Denis de la Réunion, le maire veut mettre des amendes à ceux qui n’auront pas rentré leurs poubelles après 10 heures. Que doit-on faire quand on travaille le matin ? Et quand le camion de ramassage passe à 14 heures ou 17 heures ? Ou le lendemain. Mais ce n’est pas seulement pour cela que mon poil se hérisse : les poubelles grises (quasi vides quand le tri est bien fait) sont ramassées deux fois par semaine ; les poubelles jaunes sont vidées les semaines paires, ce qui fait qu’en janvier-février 2011, nous devrons attendre 3 semaines entre deux ramassages. Vous pouvez vérifier : du 18 janvier au 8 février, ça fait combien de temps ?

    Que croyez-vous que les citoyens vont faire ? Continuer à trier ?

    Non, non, le pays des Bisounours, ça n’existe pas.

    ***

    Et pour mes lecteurs rien qu’à moi du blog, voilà le Bisounours du dessus, c’est Grofarceur.

    Je vous LA présente car c’est une fille (ben oui, elle est rose, pff !)

    Très heureuse, elle incarne l’espoir que les choses ne peuvent que s’améliorer. Elle est toujours prête a encourager les autres et à écouter leurs confidences. Un peu téméraire, elle pense que rien n’est impossible. De temps en temps, elle parle en rimes. Elle essaye souvent de faire rire Grognon. Sa meilleure amie est Grochéri ou alors Grotaquin (je ne sais pas mais après tout, on peut avoir deux meilleures amies, non ? ).

    Elle me fait penser à quelqu’un. Pas vous ?