Auteur/autrice : Francoise

  • Course au ciel : la tour Eiffel

    122 ans ! Bon anniversaire, Tour Eiffel !

    122 ans, l’âge de Jeanne Calment, doyenne des Français, au moment de son décès. Espérons que la Dame de Fer parisienne résiste encore de nombreuses années et batte ainsi des records de longévité. N’est-elle pas belle en noir et blanc sur fond de ciel tourmenté ? Merci www.smashingapps.com pour cette image !

    Paris prend bien soin d’elle. Repeinte, illuminée, fêtée. Il ne faut pas tuer la poule aux oeufs d’or : plus de 6 millions de visiteurs chaque année. Et combien de touristes ne la regardent-ils que de loin ?

    Elle est bien modeste face aux géants de béton américains et de plus en plus souvent orientaux, mais on peut lui faire confiance, elle résistera. Elle est devenue un symbole, Paris existe dans l’imaginaire collectif grâce à elle. Bien sûr, il y a le romantisme et les lumières de la ville, les ponts, l’Histoire mais la vedette c’est quand même elle, elle qui est restée pendant plus de 40 ans « la Grande Dame » de la France. Nous avons notre « dame de fer » ! Rien à envier aux Anglais. Au contraire.

    Aujourd’hui avec ses 300 et quelques mètres, elle est un peu naine. Mais qu’est-ce qui fait courir les hommes vers le ciel ? Sans parler des fusées, stations orbitales, navettes spatiales, c’est un autre sujet, restons sur terre et demandons-nous pourquoi les hommes veulent construire toujours plus haut. L’histoire n’est pas nouvelle : vous connaissez l’histoire de la tour de Babel.

    Rentabiliser l’espace au sol ? Soit, mais surtout faire mieux, plus haut que l’autre. Ce n’est rien que péché d’orgueil alors ? Pourquoi se besoin de défier la nature ?

  • Rires (encore)

    Et si nous réfléchissions davantage ?

    Comme le disait Paul Léautaud, « On rit mal des autres quand on ne sait pas d’abord rire de soi-même.» Où en êtes-vous ? Pas facile de rire de soi, hein ? Surtout devant les autres… Soyons plus légers et revenons au rire et à ses vertus, puis à ses conséquences.

    Le rire a des vertus thérapeutiques, les scientifiques le reconnaissent. Et les femmes sont les premières à se lancer pour aller bien, pour aller mieux. Voyez la photo et si vous avez le temps, allez voir ce lien :

    http://ateliers.rire-et-delire.com/lecturit/Kataria/yoga_du_rire.htm

    Le rire contribue à atténuer les effets négatifs du stress, tueur numéro un aujourd’hui. Il a été prouvé, sans l’ombre d’un doute, que le rire contribue à renforcer le système immunitaire.

    Combien de fois rions-nous chaque jour ? Combien de temps chaque fois ? Ca fait combien de temps sur une année ? Pourquoi avons-nous oublié le conseil d’Henri Salvador ? « Faut rigoler ». Cliquez ! Riez ! Henri Salvador : \ »Faut rigoler\ »

    Par contre, d’autres ne rient pas de vous entendre rire. Ceux qui détiennent une petite once de pouvoir, qu’ils soient religieux, politiques ou simplement en vue pour leur action sociale ou économique, ceux qui sont sous les projecteurs et qui se croient stars inaltérables, inamovibles alors qu’ils sont éphémères et interchangeables,  tous ceux-là redoutent vos rires. Ils ont compris et ne peuvent accepter que ce rire, qui vous fait tant de bien pour oublier vos tracas quotidiens, pour oublier la vanité et la vacuité de ce monde, que ce rire donc soit redoutable pour leur image.

    C’est bien ça le problème avec le rire : ce qui fait du bien aux uns peut faire du mal aux autres.

    La liberté de penser passe par le rire. Mais la liberté de penser fait peur...

    Le rire ébranle l’autorité. Les « chansonniers » d’autrefois,  type d’humoristes bien français, champions de la satire, ont été remplacés par de nouveaux trublions qui ouvrent la voie aux rires et se font bâillonner quelquefois. Pas trop. Les dirigeants (courageux) nous laissent rire, ils nous permettent ainsi d’évacuer notre trop-plein de colère, notre frustration, notre souffrance, ce qui les laisse tranquilles un peu plus longtemps. Ils savent que si nous rions, nous évacuons notre violence. Empêchez-nous de rire, nous irons encore plus vite dans la rue.

    Pourtant, en France, railler un « roi », un prince ou un ministre commence à poser problème aujourd’hui. Dans ce monde où la communication est devenue outrancière, nous recevons en temps réel images, informations : brutes. Par contre l’image d’une « personnalité » doit être soignée, protégée, travaillée. Or, le moindre « coup de semonce » ébranle l’idole ; sous la moindre risée, le chêne n’est pas très solide. Manque de racines, de bases, de légitimité ?

    Rire d’un prince, c’est le rappeler  à la raison, à la mesure. lui faire savoir que le prix du pain ou celui du ticket de métro augmente, que la vie devient de plus en plus difficile pour le Français moyen, que si, lui est assis plus haut que les autres, il n’en reste pas moins assis, comme tout le monde, que « sur son cul » (Montaigne) et que s’il vient à abuser davantage de son pouvoir, il risque de se trouver très vite par terre avec la plèbe.

    Dommage que personne ne lui donne de sages conseils ! Jadis le fou du roi, insolent, rappelait son maître à la raison ; aujourd’hui le roi est isolé ; les courtisans, peureux, ne pensant qu’à la pérennité de leur emploi, ne cessent de se tortiller et de courber l’échine pour lui plaire. Ils lui évitent toutes les attaques au vitriol, particulièrement celles qui pourraient les éclabousser. Comme ils doivent manquer de confiance en eux ! Méfions nous : les chiens peureux sont souvent les plus dangereux.

  • Rires : suite

    Lundi, démarrage en douceur et en rires. Aujourd’hui, juste des mots pour sourire et pour rire. Demain, nous reprendrons une lecture plus sérieuse, plus réfléchie. En attendant, vous pouvez m’aider et compléter les listes d’expressions si des idées vous viennent. Cliquez sur « commentaire » à la fin de l’article.

    Des expressions pour rire :

    Se bidonner, s’esclaffer, se fendre la pêche, la poire, la pipe, se gondoler, se marrer, pouffer, rigoler, se tordre…

    Rire doucement, tout bas, tout haut, très fort ; rire au nez de quelqu’un ; rire sans sujet, hors de propos, pour un rien ou pour rien , pour un oui pour un non ; rire de surprise, d’un jeu de mots ; commencer à,  se mettre à,  se prendre à rire ; partir d’un éclat de rire ; ne pas pouvoir s’empêcher de rire : avoir le fou rire ; s’arrêter de, finir de, faire semblant de, avoir envie de, donner envie de rire ;  se mordre, se pincer les lèvres pour ne pas rire ; crever, crouler, éclater, étouffer, s’étouffer, s’étrangler, mourir, pisser, pouffer, se tordre de rire…

    Rire aux éclats ; rire à gorge déployée ; rire comme une baleine, comme un bossu, comme un fromage ; rire à se décrocher la mâchoire ; rire de toutes ses dents ; rire aux larmes, jusqu’aux larmes ; rire à ventre déboutonné ; rire à s’en faire péter les côtes et vomir le duodénum ; rire à en avoir mal au ventre ; rire comme un fou, comme des fous ; rire de bon cœur ; rire à contre-cœur : rire jaune ; rire sous cape ; rire dans sa barbe ; rire en coin ; rire du bout des dents, rire du bout des lèvres et là, on est loin de se tordre de rire…

    Et le son des rires ? Vous en connaissez des bien communicatifs. En voilà, cliquez sur les liens mauves : au choix.

    Le premier, le plus long est irrésistible, à se repasser les jours de cafard. J’en pleure ! C’est chez Fogiel (que je n’aime pas), avec un autre au rire impressionnant : Dominique Farruggia.

    Fous rires à la chaîne sur le site « abrutis.com ». Moi j’ai ri juste en entendant rire les autres.

    Rire qui craint. Vraiment ! Court, heureusement !

    Et rappelez-vous mon billet du 13 février 2011 avec ses rires de bébés.

  • Rires… rire jaune ?

    A ma plus fidèle lectrice, Cathy qui voulait un « truc optimiste » : un petit article sur le rire. Pas forcément marrant, mais une réflexion sur ce comportement réflexe qui exprime en principe un sentiment de gaieté. (suite…)

  • Jardins de l’Alhambra à Noël

    Souvenirs, beaux souvenirs. Un peu de fraîcheur. Du bonheur.

    Noël 2008, Andalousie, Grenade, les Jardins de l’Alhambra.

    Le ciel est bleu mais la température est basse.

    Même si c’est l’hiver, il y a beaucoup de monde qui attend pour entrer. En août, c’est bien pire, mais pour un lendemain de Noël, c’est impressionnant. Je ne m’attendais pas à pareille foule. Il est vrai que L’Alhambra (en arabe : Al-Ḥamrā’ , « la rouge », (suite…)

  • Orchidées

    Rien que pour faire des jaloux, des orchidées (dont certaines ont péri depuis la photo). C’est chez moi, à la Réunion. Il faut bien trouver quelques avantages à vivre près du tropique du Capricorne. Comment dire : sous le, sur le, au tropique ? On dit toujours sous les tropiques ; c’est un abus de langage, on ne peut être que proche d’un tropique à la fois : Cancer au Nord ou Capricorne au Sud.

    Il faut la main verte et un je ne sais quoi de plus pour avoir des orchidées fleuries. Durant de nombreuses années, j’ai occis mes plantes, mais là, elles survivent et même refleurissent.

    Mis à part ce cymbidium résistant et fleuri (merci Jacqueline), je ne connais guère les noms des orchidées. Je les admire et essaie de les soigner. C’est tout.

    Avec le chat en prime ! Une ou un vanda !

    Survie très limitée de celle-là. Snif !

    En voilà une qui ne veut pas refleurir.

    Encore une qui a eu une triste et rapide fin. Pourquoi ? Mystère de la nature !

    *************

    Et comme je vous le dis  le « Tropique du Capricorne » n’est pas loin. Nous sommes dans sa zone. En Australie, par contre, il est bien présent et on trouve des panneaux pour le signaler. En voilà un. D’autres viendront.

     

  • Poterie : dernières créations

    Un échantillon de mes dernières créations : une tite case créole qui est destinée à devenir lampe. (suite…)

  • Jeux de lettres

    Anagrammes, je vous aime et je vous ai toujours aimées. Vous m’avez aidée à supporter des heures de cours trop longues quand j’étais élève. Peut-être aurais-je apprécié semblable amusement chez mes élèves ? En communication publicitaire, ils auraient pu. (suite…)

  • Black Swan

    Je vais râler cette fois, pour de vrai.
    Il y a quelques temps que je n’étais pas allée au cinéma. Pourquoi ? Un peu par paresse et beaucoup parce que rien ne me motivait, aucun film ne valait le déplacement et l’investissement. J’attends d’ailleurs toujours la sortie de « We want sex equality » à la Réunion. Je crains que ce film n’arrive jamais sur nos écrans tropicaux. J’attendrai la sortie en DVD.
    Le choix des films programmés est fait par des commerçants influencés par le battage publicitaire, leur intérêt financier et non par l’ouverture d’esprit possible des spectateurs.
    Au passage, j’en profite pour dire combien les exploitants de salles de cinéma se moquent de leurs clients. Qu’ils ne s’étonnent pas si nous désertons les salles obscures ! Lundi soir, je suis allée au cinéma : 8,80€ la place ; ce n’est pas donné surtout si on traduit en francs : 60, oui soixante francs ! Les salaires n’ont pas augmenté aussi vite que le prix des places. Et dans la salle qui sent très mauvais : le moisi, certains sièges sont recouverts de sacs poubelles noirs. La salle a-t-elle été nettoyée ? Oui, mal. Le problème est ailleurs, il y a des infiltrations d’eau : il a plu dans la salle, d’où les sièges mouillés, « inoccupables » et l’odeur de pourri qui prend à la gorge quand on entre. Non content de nous faire endurer cette odeur pendant le temps de la séance, le projectionniste (ou qui ?) nous a fait attendre un peu plus de vingt minutes supplémentaires. Pourquoi ? Nous ne le saurons jamais. C’est un manque de respect caractérisé.
    Ensuite vint le film. Après les critiques dithyrambiques, l’oscar de Nathalie Portman, je m’attendais à un excellent film. Déception.
    Ca commence plutôt pas mal, on se dit que ça va être plein de vie et de passion, mais non, Black Swan n’est pas franchement un grand film. C’est une histoire qui finit mal (justement, je n’ai pas bien compris la fin) avec de la belle musique (un peu trop forte et répétitive quand même), des costumes de danseuses et quelques jolies plumes. C’est tout.
    Tout le long du film, nous assistons surtout à des échauffements, nous constatons des relations difficiles mère-fille, des jalousies entre danseuses dans les coulisses, nous avons un aperçu de la promotion canapé qui fonctionne ici comme dans tous les milieux, nous apprenons que pour être bien, pour être en forme, il faut s’aider de petits cachets et nous comprenons qu’une passion peut mener à la folie.
    Nathalie Portman sur les pointes, elle ou une autre finalement on ne sait plus et quoi d’autre ? Physiquement, elle ressemble bien à une danseuse mais elle n’est pas très convaincante. On dirait qu’elle vit la passion de sa mère et non la sienne. Elle ne se bat pas beaucoup pour avoir le premier rôle et on ne comprend pas vraiment pourquoi c’est elle l’élue. Les seuls moments de tension, mis à part les crises où la folie s’installe, sont quand Nathalie Portman se gratte une croûte, arrache une peau de son doigt ou se taille les ongles. La folie s’est  emparée d’elle, ça nous l’avons compris, mais que lui arrive-t-il en fin de compte ? Elle est folle. Alors pourquoi ce ventre sanglant ? Métaphore ?
    En résumé, séance décevante, sans compter sur le comportement de quelques spectateurs incapables de rester silencieux le temps de la projection : murmures, petits rires, papiers de bonbons froissés, pop corn… Un cygne sur l’écran, des dindes dans la salle.

     

  • Un chiffre magique

    Un chiffre magique : 142 857

    Lewis Carroll est un romancier, essayiste, photographe et mathématicien britannique, né le 27 janvier 1832 et mort le 14 janvier 1898.

    Professeur de mathématiques à Oxford,  il publia des ouvrages d’algèbre et de logique mathématique ainsi que des recueils d’énigmes et jeux verbaux.

    Il reste dans nos mémoires pour avoir rédigé  Les Aventures d’Alice au pays des merveilles en 1865 et la suite des aventures d’Alice, De l’autre côté du miroir en 1872 dont les illustrations de John Tenniel ont été longtemps indissociables du texte. Avant que Walt Disney ne change la donne.

    Lewis Carroll me semble une personne bien tourmentée… Il nous laisse quelques « étrangetés » mathématiques dont le nombre 142 857 sur lequel je reviens.

    Multipliez ce nombre successivement par 2, 3, 4, 5, 6, et enfin 7. Allez, les calculettes sont là ! Que remarquez-vous ?

    ???

    142 857  multiplié par 2   =   285 714

    142 857  multiplié par 3   =   428 571

    142 857  multiplié par 4   =   571 428

    142 857  multiplié par 5    =   714 285

    142 857  multiplié par 6    =   857 142

    Commencez en regardant le premier chiffre de chaque résultat. Vous constatez que ce sont les chiffres composant le nombre 142 857  classés par ordre croissant. Puis vous trouverez la même succession de chiffres dans chaque multiple.  Cela jusqu’à six fois ce nombre.

    7 fois ce nombre donne une rangée de 9, soit 999 999.

    Curieux, non ? Magique ? Curieux surtout d’avoir découvert cela…