« En politique, une absurdité n’est pas un obstacle ». (Napoleon)
On le voit bien aujourd’hui avec notre président qui parle, qui dit et écrit des conneries. Aux États-Unis, on ne peut pas dire que sagesse et vérité soient à l’honneur. Trump est le quarante-cinquième président. Ça craint vraiment. (La démocratie des Ricains ne l’est pas vraiment avec ce scrutin au suffrage indirect. Je crois qu’il y a 200 000 électeurs de plus qui ont choisi Hillary mais c’est Donald qui gagne.) En France, « Moi Président » se dit « Je m’en fous car je ne serai pas réélu et je vais en profiter au maximum sur votre dos. Tous mes copains sont au pouvoir. »
Et nous, que ferons-nous l’année prochaine, en 2017 ?
Si rien ne change… Marine Le Pen ?
Ça m’inquiète. Pas vous ?
L’homme ou la femme providentielle, vous l’espérez encore ? Moi j’avoue que oui, un peu. Mais qui ? Il y a bien les « zèbres » d’Alexandre Jardin qui redonnent un peu d’espoir… Les connaissez-vous ? (L’écrivain engagé, Alexandre Jardin (membre du comité de parrainage de la Revue Civique) a lancé un mouvement d’engagement concret, ouvert à tout citoyen de bonne volonté qui veut simplement agir pour une cause d’intérêt général, un « do tank » nommé « les zèbres ». «Bleu, blanc, zèbre », c’est un slogan, pour entraîner, pour « faire » plutôt que pour parler). C’est peut-être de là que va venir la solution à nos problèmes. Chacun prend un peu sa part au changement.
En attendant le top départ d’une révolution tranquille, on peut quand même rêver d’un discours de départ de François Hollande, un discours de remerciements reprenant l’anaphore « Moi Président » :
« Moi Président », je remercie la « providentielle » Nafissatou Diallo sans laquelle je n’aurais jamais été élu président. Je remercie DSK d’être un obsédé sexuel (moi je cache mieux mon jeu).
« Moi Président », je remercie Julie Gayet d’être si discrète et d’avoir rendu de multiples services à moi donc à l’État.
« Moi Président », je remercie François Bayrou qui a su faire de l’antisarkosysme primaire et qui a encouragé à voter pour moi, bien que mes idées (quand j’en ai) soient à l’opposé des siennes.
« Moi Président », je remercie Jean-Luc Mélenchon et son extrême-gauche stalinienne d’avoir dénigré à ma place, le « candidat sortant d’avance » et d’avoir ainsi dégagé mon chemin.
« Moi Président », je remercie tous les syndicalistes et tous les autres improductifs, élus ou cooptés, de France qui ont voté pour moi et qui sont payés par les impôts croissants des Français moyens.
« Moi Président », je remercie toujours les riches qui paient des impôts et qui n’ont pas encore fui le pays ; depuis presque cinq ans, je me suis bien habitué à vivre comme eux et sans faire d’effort.
« Moi Président », je remercie tous les médias de m’avoir aidé à soigner mon image pendant tout ce quinquennat et surtout avant.
« Moi Président », je remercie le hasard et le cycle économique, ma bonne étoile.
« Moi Président », je remercie tous ceux qui croient encore que grâce à moi, « ça va mieux».
« Moi Président », je remercie tous ceux qui m’ont permis de profiter de tous les avantages que j’avais critiqués pendant cinq ans.
Merci et au revoir.
Pour terminer avec une autre citation de Napoléon qui donne à réfléchir :
« Le sot a un grand avantage sur l’homme d’esprit : il est toujours content de lui-même. »
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