C’est la gabegie ! Et pas seulement à Disneyland Paris ! Non, la gabegie se généralise.
D’après le dictionnaire Larousse, « la gabegie c’est la gestion financière défectueuse ou malhonnête, le gaspillage, exemple : gabegie administrative. » En clair, c’est le désordre avec ses conséquences : dépenses excessives. Gâchis, pagaille… La France bat des records en dépenses avec ses 36 680 communes, plus de 600 000 élus, 5,5 millions de fonctionnaires (et quelques-uns de plus promis par notre président). C’est toujours le contribuable qui paie, le citoyen lambda, le travailleur salarié qui ne peut rien cacher et qui est taxé sur tout.
Si la France régresse sur le plan économique, elle peut, en revanche, se vanter de détenir un certain nombre de records : plus de 36 000 communes, soit trois fois plus qu’en Allemagne où il y a plus d’habitants (environ 80 000 000) et quatre fois plus qu’en Italie à population quasi identique à celle de la France. Partout en Europe, le nombre de municipalités a été réduit mais pas encore chez nous.
Sur le plan des élus, la France compte 577 députés et 348 sénateurs. Les États-Unis n’ont, au niveau fédéral, que 435 représentants et 100 sénateurs (2 par État) pour plus de 300 millions d’habitants. ; en clair un parlementaire fédéral pour 600 000 habitants aux USA contre un pour 70 000 habitants en France. Combien de doublons entre conseil général et conseil régional ?
Depuis 1986 (sous François Mitterrand), les conseillers régionaux dont le nombre par assemblée varie en fonction de la population de la région (31 en Guyane, 209 pour l’Île-de-France), sont élus au suffrage universel direct tous les six ans. La France compte ainsi 1757 conseillers régionaux (ils sont rééligibles). Les conseils régionaux ont les mêmes conditions de fonctionnement que les conseils généraux. Et dire que le découpage administratif (sur le projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat),
Le mot gabegie (que notre « grand Charles » avait utilisé) réunit gober et orgie : l’abondance déplacée ! Aujourd’hui, le citoyen s’indigne et sa colère se cristallise sur la gestion calamiteuse des affaires de l’État par ses dirigeants corrompus ou incompétents. Gabegie exprime le dégoût du citoyen de plus en plus indigné par la duperie, l’inconscience coupable de ceux qui le dirigent et dépensent sans compter.
Pour des commémorations, des interventions… Pas besoin de fêter le 11 mai. Pourquoi vouloir nous faire culpabiliser ? il y a eu des esclaves occidentaux et blancs dont personne ne parle et des Fantine, des Cosette… L’esclavage existe encore dans le monde et même en France ; quant au retour officiel de cet état de dépendance, je crois qu’il n’est pas loin. Déjà le « lundi de Pentecôte » travaillé et non payé (en plus des impôts directs et indirects, vol, esclavage?), les réductions de salaires pour sauver l’emploi et les CDD, CDIC, temps partiels non choisis, c’est de la précarité à grande échelle, une route vers l’esclavage.
Ne pas se résigner, dans notre société où clairement on peut s’attendre à un retour de la féodalité et même de l’esclavage, est indispensable !
Dénonçons la gabegie et luttons contre elle !
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