Les bons mots ont le mérite de faire sourire même s’ils sont capables de fâcher. Comme le disait si bien Nicolas Boileau, un bon mot est un trait d’esprit ingénieux mais :
Gardez-vous, dira l’un, de cet esprit critique :
On ne sait bien souvent quelle mouche le pique ;
Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis,
Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
- « Le comble pour un journaliste, c’est d’être à l’article de sa mort.«
- « L’amour tue l’intelligence. Le cerveau fait sablier avec le cœur. L’un ne se remplit que pour vider l’autre. » Ah si jeunesse savait et si vieillesse pouvait me répétait ma grand-mère… Mais seule l’expérience rendre sage.
- « La peur de l’ennui est la seule excuse du travail ». Le travail permet d’oublier bien des maux, toujours la même sagesse familiale des plus âgés ce qui renvoie à une autre citation de Jules Renard : « Ne réveillez pas le chagrin qui dort. ».
- « Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue. » Je me souviens avoir écrit, il y a bien des mois (plus de trois ans… Déjà !), un éloge de la paresse.Vous constaterez qu’il y a paresseux et paresseux. Le problème vient des feignasses, des profiteurs : « Des feignants qui profitent d’être à la table des autres pour s’en mettre plein et tant, qu’ils sont lourds sur l’ouvrage » a écrit Marcel Aymé, dans La Jument Verte.
- « Je sais enfin ce qui sépare l’homme de la bête, ce sont les ennuis d’argent. »
- « Il y a de bons écrivains et les grands, soyons les bons. »
- « La vie n’est ni longue ni courte : elle a des longueurs. »
- « Il faut avoir le courage de préférer l’homme intelligent à l’homme très gentil. »
- « Ce n’est pas le tout d’être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux. »
- « Il y a des moments où tout réussit. Il ne faut pas s’effrayer. Ça passe. »
- « Contrairement à ce qui est dit dans le sermon sur la Montagne, si tu as soif de justice, tu auras toujours soif. »
- « Qu’importe ce que je fais ! Demandez-moi ce que je pense. »
- « L’ironie est la pudeur de l’humanité. »
- « Mes mots feront fortune, moi pas. »
Un dernier mot, pour vous faire sourire, pas pour vous rassurer, bon mot qui n’est pas de Jules Renard mais de Gérard Oury : «Mais qu’est-ce-que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire ! », petite phrase tirée des dialogues du film « La Folie des grandeurs » dans lequel Alice Sapritch faisait ce strip-tease mémorable.
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