Les émotions des jours derniers, la fréquentation d’un service de soins intensifs et la fatigue me font revenir à une philosophie particulière, celle d’Alphonse Allais. Comme toujours, mieux vaut sourire.
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. » Tout le monde le sait, le comprend, mais nous l’oublions tous. Et pourtant qu’y a-t-il de plus précieux que l’instant présent, la vie et la santé, la vôtre et celle de ceux qui vous sont chers ?
Et pourquoi tout ça, le travail, les impôts, la peur de manquer… ? Nous sommes si petits, bien sûr, nos pensons, c’est à la fois notre force et notre faiblesse.
Pascal a écrit : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser: une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers s’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.«
Revenons à Alphonse Allais plus terre-à-terre : « L’homme est si peu le roi de la nature, qu’il est le seul de tous les animaux qui ne puisse rien faire sans payer. »
Ceci dit l’argent n’est pas naturel.
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