Les ponts de Paris (7)

Le viaduc d’Austerlitz n’est pas le pont d’Austerlitz dont je vous parlerai une prochaine fois.

Le viaduc, inscrit aux Monuments historiques depuis 1986, relie la gare d’Austerlitz  au viaduc du quai de la Rapée. Il permet le passage de la ligne 5 du métro (Place d’Italie – Bobigny).

Il mesure 8,60 m de large pour 140 m de long.

Compte tenu de la configuration du terrain, le passage du métro entre les deux stations doit s’effectuer par l’extérieur. La navigation sur la Seine interdisant la présence de piliers en plein milieu du fleuve, le projet retenu pour réaliser le viaduc d’Austerlitz comporte deux arcs paraboliques, reposant de part et d’autre du fleuve sur deux piliers de pierre, permettant de franchir le fleuve sans appui intermédiaire. Vu de près, c’est beau, non ?

Construit de novembre 1903 à décembre 1904 par la Société de construction de Levallois-Perret, l’ouvrage possédait alors la plus grande portée des ponts parisiens avec 140 m, il est devancé désormais par le pont Charles De Gaulle seulement. La structure du viaduc fut renforcée en 1936 pour permettre le passage de métros plus lourds. Là, le métro est aérien.

Miracle sans nom à la station Javel
On voit le métro qui sort de son tunnel

Maurice Chevalier a chanté ces mots-là dans “Y a d’la joie”. Cette chanson a été écrite  en 1936 par Charles Trénet, mais le créateur (premier à chanter) est Maurice Chevalier en 1937, au Casino de Paris (Cliquez  sur le titre de la chanson si vous voulez l’écouter dans sa version première, un vieux disque qui crachote).

Le métro parisien joue les “filles de l’air” plusieurs fois à Bastille, Bir-Hakeim (ancien Pont de Passy), Sèvres-Lecourbe et sans doute ailleurs.

Vous les connaissez, vous, les autres sorties du métro ?

Dites-le moi, lors d’un prochain séjour dans la capitale, j’en ferai le tour.

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