Proverbe créole

J’aime la Réunion même si je suis vraiment de plus en plus nostalgique de la métropole. J’aime la Réunion pour de nombreuses raisons mais j’ai vraiment besoin de retrouver mes racines. Est-ce l’idée de partir qui me donne envie de vous parler de cette île et de sa langue : le créole ? Continuer la lecture

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Halloween

C’est le jour J. mais connaissez-vous bien Halloween ? Voilà un roman court, un conte long, un petit livre de Ray Bradbury, l’auteur des “Chroniques martiennes” qui vous en apprendra beaucoup. Je vous recommande vivement la lecture de “L’arbre d’Halloween”. Continuer la lecture

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Orchidées

Rien que pour faire des jaloux, des orchidées (dont certaines ont péri depuis la photo). C’est chez moi, à la Réunion. Il faut bien trouver quelques avantages à vivre près du tropique du Capricorne. Comment dire : sous le, sur le, au tropique ? On dit toujours sous les tropiques ; c’est un abus de langage, on ne peut être que proche d’un tropique à la fois : Cancer au Nord ou Capricorne au Sud.

Il faut la main verte et un je ne sais quoi de plus pour avoir des orchidées fleuries. Durant de nombreuses années, j’ai occis mes plantes, mais là, elles survivent et même refleurissent.

Mis à part ce cymbidium résistant et fleuri (merci Jacqueline), je ne connais guère les noms des orchidées. Je les admire et essaie de les soigner. C’est tout.

Avec le chat en prime ! Une ou un vanda !

Survie très limitée de celle-là. Snif !

En voilà une qui ne veut pas refleurir.

Encore une qui a eu une triste et rapide fin. Pourquoi ? Mystère de la nature !

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Et comme je vous le dis  le “Tropique du Capricorne” n’est pas loin. Nous sommes dans sa zone. En Australie, par contre, il est bien présent et on trouve des panneaux pour le signaler. En voilà un. D’autres viendront.

 

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Couchers de soleil

Comment vous sentez-vous quand le soleil se couche ?

Moi, j’ai l’âme romantique à ces heures-là, je me sens tourneboulée, souvent au bord des larmes. Je regrette une fois de plus de ne pas être peintre ou poète.  Heureusement, j’ai mon appareil photo pour immortaliser ces instants inoubliables. Dans ces moments-là, quelques poèmes me reviennent en mémoire.

Je ne résiste pas plus et j’en insère un dans ce billet. Il est de Charles Baudelaire, grand tourmenté devant l’éternel. J’aime ce poète. Même si le recueil “Les fleurs du mal” ne m’a pas permis d’avoir une excellente note au bac (trop brouillon mon commentaire ; ben oui, j’avais tant à dire !), je ne peux  en vouloir à son auteur. Vous reconnaitrez le style : beauté des mots simples, des images et chute finale… angoissante.

“Coucher de soleil romantique”

Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,

Comme une explosion nous lançant son bonjour !

– Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu’un rêve !

Je me souviens ! J’ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite…
– Courons vers l’horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L’irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.

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Les couleurs sont si belles avant la nuit, je ne veux pas les laisser disparaître comme ça. Même en ville, la lumière magnifie tout. Toulouse, la ville rose est encore plus belle quand l’or du soir fond sur elle.

Place du Capitole à Toulouse.

La nuit tombe sur l’Océan Indien. Saint Denis de la Réunion.Là, le ciel a l’air un peu sali. Où était-ce ? Je ne note jamais. Mais, c’est beau, non ?

Bord de l’Océan Atlantique, Pater Noster en Afrique du Sud.

J’ai de nombreuses photos de couchers de soleil : en Afrique du Sud, sur Table Moutain au Cap, sur Robben Island (l’île où était emprisonné Nelson Mandela), aux Etats Unis… De partout, le soleil se couche en splendeurs. Petit à petit, je vous les montrerai.

En dessous, trois crépuscules sur le Nil, en Egypte.

En Afrique du Sud, près de Tsitsikamma, c’est sur la route en allant vers… Knysna (mais il vaut mieux ne plus parler de cette ville, si on pense à l’équipe de France de foot).

Je ne sais plus du tout d’où vient cette photo. C’est la grosse pagaille ! Je m’en fiche, l’important, ce n’est pas de savoir où c’était mais de se dire : “c’est beau !”

A nouveau, l’Afrique du Sud à Pater Noster. Les couchers de soleil étaient splendides et les langoustes excellentes. Il ne faut pas oublier les nourritures terrestres.

Et quelques vers de plus, dédiés à Thibault, surtout celui en caractères gras.

Le coucher du soleil de Gérard de Nerval
(Recueil : Odelettes)

Quand le Soleil du soir parcourt les Tuileries
Et jette l’incendie aux vitres du château,
Je suis la Grande Allée et ses deux pièces d’eau
Tout plongé dans mes rêveries !

Le plus beau contresens de l’histoire. Mort de rire !!! Les verbes être et suivre, à la 1° personne du singulier du présent de l’indicatif : JE SUIS ! Au lieu de suivre la grande allée, il a été la grande allée (sur les conseils non éclairés de sa mère, ce jour là). Licence littéraire, prosopopée, personnification des choses : je me demande ce que la prof de français a crû ? Un mystère éternel sans doute… Moi, je vous avoue le contresens le plus gros ! Désolée… Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas.

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