Rouge coco, communiste

Je suis en train d’en finir quasiment avec le rouge en ce lundi de Pentecôte. Il faut dire que d’autres idées me titillent les neurones, mais certaines déclarations que je viens d’entendre me hérissent le poil (une RTT de plus pour les “zagés” ; encore faut-il avoir des RTT. L’égalité est cassée de partout. Il y en a long à dire. Pouce. Joker. Je passe !) Je me dis qu’il faudrait faire une bonne révolution, refondre le système général de l’organisation. Question essentielle : comment faire réagir ? Mais aussi, comment éviter la casse ? Peut-être que je vois rouge ? Faut-il être … zen ! ?

Rouge, c’est une couleur que j’aime, mais j’en aime d’autres : le noir et le blanc surtout ; j’aime les couleurs, presque toutes, au fil du temps, des saisons, des modes peut-être. Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie.

Le rouge de la passion, c’est aussi une couleur “révolutionnaire” adoptée, à travers le monde, comme le symbole de la révolution et du prolétariat. Le drapeau rouge est la représentation du sang versé au cours des répressions ; le drapeau rouge est le symbole des luttes sociales, du communisme. On lui oppose parfois le drapeau noir, ou le drapeau rouge et noir, symboles de l’anarchisme.

Le téléphone rouge était une ligne téléphonique privilégiée établie pendant la guerre froide entre le président de l’URSS et le président des États-Unis à partir de 1963.

Rouge était le titre de l’hebdomadaire de la Ligue communiste révolutionnaire jusqu’à sa disparition en février 2009.

L’Armée rouge : l’armée soviétique (au sens strict de 1917 à 1946) ; le terme a survécu à cette période, et même à la fin du communisme).

Les gardes rouges, c’était une milice composée de jeunes dans la Chine maoïste, milice particulièrement active pendant la Révolution culturelle.

Autre tradition que celle de l’Europe associant (ou ayant associé) à cette couleur les partis de gauche des “internationales” (dont les militants étaient à l’origine souvent appelés les Rouges), le parti républicain américain l’a adoptée lors des élections sénatoriales et présidentielle (voir la carte USA lors des résultats : Red states and blue states).

Colère rouge, c’est un livre en hommage à Marcel Donati, militant ouvrier, poète ; ce livre paru aux Editions Paroles de Lorrains de Longwy évoque longuement les Evénements de Longwy et la Radio cœur d’acier (en fait Lorraine Cœur d’Acier). Revoir  si vous le voulez Bernard Lavilliers. Cliquez sur son nom et vous entendrez “Les mains d’Or”.

Et encore une petite pensée pour Boris Vian qui a écrit “L’herbe rouge”.

L’Herbe rouge narre les aventures d’un ingénieur nommé Wolf, créateur d’une machine pouvant lui faire revivre son passé et ses angoisses pour les oublier. Boris Vian y insère ses notes habituelles d’humour noir, tout en laissant transparaître ses propres inquiétudes. La machine est une métaphore de cette passe que chacun d’entre nous traverse au moins une fois dans sa vie et qui nous permet de couper les ponts avec un vécu trop envahissant.

Nous avons presque tous les mêmes inquiétudes. Non  ? Peut-être même des angoisses ?

Oublier ses angoisses… Si vous en avez, n’auriez-vous pas envie que ce soit une réalité : oublier ?

Moi ? Merci, ça va beaucoup mieux !

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