Jean-Pierre Bacri

Jean-Pierre Bacri est mort, les éloges funèbres vont se succéder. Je dois vous avouer que la nouvelle m’a attristée même si je ne le connaissais pas personnellement mais il faisait partie de notre vie grâce à sa présence par médias interposés. Je me souviens surtout de ce film réalisé avec Agnès Jaoui : Le Goût des autres.

“Le Goût des autres” est un film réalisé par Agnès Jaoui, sorti en 2000. Ce que je n’ai pas oublié c’est que, lors de la projection, les spectateurs dans la salle riaient et moi, j’ai beaucoup pleuré.

La vie du “héros”, Castella, un entrepreneur mélancolique et méprisé par tous, n’a rien de drôle au fond, bien au contraire. Agnès Jaoui traitait, dans cette œuvre, des préjugés et de l’exclusion, ça a fait rire. Pas moi. Comment se moquer de cet homme aux effluves de  Monsieur Jourdain mais plus sensible que prétentieux ? Castella est une victime de l’hypersensibilité qui entraîne souvent des difficultés en raison de l’incompréhension de l’entourage. Cette disposition est cause de souffrance et nécessite, lorsque la charge est trop lourde, une aide psychologique

Résumé du film : à Rouen, Jean-Jacques Castella est un chef d’entreprise peu cultivé. Un soir, en allant par obligation assister à une représentation de “Bérénice”, il tombe en adoration du texte et de l’actrice principale, Clara. Par pure coïncidence, celle-ci n’est autre que Mademoiselle Devaux qui devait lui donner des cours d’anglais.

Pour l’approcher, Castella tente de s’intégrer à ce milieu artistique mais il est rejeté car on ne bouscule pas les barrières (culturelles et sociales).

Autour de Castella, Angélique, sa femme, ancienne décoratrice d’intérieur, qui aide sa belle-sœur Béatrice à aménager son nouvel appartement en lui imposant ses propres goûts, un garde du corps (Franck), un chauffeur (Bruno), Manie, une ancienne conquête du chauffeur, serveuse, dealeuse, Antoine, le meilleur ami de Clara qui se moque ouvertement du manque de culture de Castella sans que celui-ci s’en rende compte. Il y a aussi Benoît, le mutique compagnon d’Antoine, peintre dont Castella achète une des toiles puis commande  une fresque pour la façade de son entreprise.

Las d’attendre un signe de Clara, Jean-Jacques finit par lui déclarer sa flamme. Elle lui fait alors comprendre qu’elle ne partage pas ses sentiments et Castella met fin aux cours d’anglais, sombre dans la dépression, délaisse son entreprise et finit même par quitter Angélique. Clara de son côté prépare une nouvelle pièce, réagit cependant mal quand Antoine lui déclare qu’il voit régulièrement Jean-Jacques. Elle pense qu’il profite des sentiments que Castella éprouve à son égard…

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2 réflexions sur « Jean-Pierre Bacri »

  1. Je n’ai pas vu ce film, et ne connais pas plus que ça cet acteur !
    Et je me méfie, parce que récemment j’ai Halluciné comme dit Castadi dans la pub comme j’aime, lorsque j’ai lu les éloges destinés à Marielle de Sarnez !
    On sait que souvent, la mort transforme tout diable en ange !
    J’ai aussi pu constater que dès qu’on faisait partie d’un club, hippique, auto, golf etc, on regardait les autres de haut

  2. je ne connais pas le film, et peu l’acteur ou le scenariste, j’ai eu l’occasion de l’apprecier dans diverses scènes avec son épouse Jaoui, mais je le connaissais mal, il semble que ces talents étaient appreciés dans le milieu du spectacle, je suis l’actualité, mais je ne suis pas allé au cinéma depuis plus de quinze ans , et encore plus dans une salle de spectacle ! (je me maintiens dans le fil de l’actualité, en etant abonné à Télérama), mais ça ne va pas plus loin !!) porte toi bien chere Françoise, grosses bises

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