Cinquante ans

Il y a cinquante ans le matin du premier novembre 1970, j’apprenais que le “5-7” venait de brûler. Je n’oublie pas l’horreur de ce matin. Un cinquantenaire bien triste. Il y a des événements que l’on n’oublie jamais.

Moi, cette nuit, j’en ai encore les larmes aux yeux, je ne peux pas oublier que c’est une histoire de fric (décourager les resquilleurs) qui a tué autant cent-quarante-six jeunes dont une camarade de classe de l’école primaire qui s’appelait Chantal Bénévent, elle qui m’avait accompagnée au lycée l’après-midi même. J’en ai déjà parlé , et LÀ.

Il y a bien longtemps que je n’ai pas écouté Joe Coker, je partage avec vous ce titre de circonstance  : “N’oubliez jamais” :

 

La traduction des paroles vous intéresse, la voilà :

Papa, pourquoi tu joues
Les mêmes vieilles chansons ?
Pourquoi tu chantes
Avec la mélodie ?

Parce qu’en bas de la rue
Il y se passe quelque chose 
Il y a un nouveau rythme
Et une nouvelle chanson.

Il disait :
Dans ma vie, il y avait tant de colère,
Pourtant je n’ai pas de regrets,
Tout comme toi, j’étais un tel rebelle
Donc danse ta propre danse et n’oublie jamais !

N’oubliez jamais !
J’entendais mon père dire
Toute génération a sa façon de faire,
Un besoin de désobéir.

N’oubliez jamais
C’est dans ton destin
Un besoin de désaccord
Quand les règles bloquent le passage
N’oubliez jamais !

Maman pourquoi tu danses
Sur les mêmes vieilles chansons ?
Pourquoi tu chantes
Seulement l’harmonie ?

Parce qu’en bas de la rue
Il y se passe quelque chose 
Il y a un nouveau rythme
Et une nouvelle chanson.

Elle disait :
Dans mon coeur il y a des passions de jeune fille
Pour une longue vie en duo
Un jour bientôt
Le sourire de quelqu’un te hantera
Donc chante ta propre chanson et n’oublie jamais !

N’oubliez jamais !
J’entendais mon père dire
Toute génération a sa façon de faire,
Un besoin de désobéir.

Quel est le jeu ?
Chercher l’amour ou la renommée, c’est la même chose
Un de ces jours tu dis que l’amour sera un remède
Je ne suis pas si sûr.

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2 réflexions sur « Cinquante ans »

  1. Je me souviens aussi de cette horreur qui a tant marqué à l’époque !
    Là encore c’ est à cause de resquilleurs qu’on avait fermé les issues de secours, comme on met des dos d’âne pour empêcher les fous du volant de foncer !
    Une belle chanson, merci !
    Passe un bon dimanche Françoise
    Bisous

  2. n’oublions jamais, tu as raison, tous ces morts, pour de basses raison d’economie ! quel gachis de jeunesse … bon dimanche grosses bises

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