Musée Ralli

En voyageant, on  découvre toujours des choses étonnantes, par exemple des musées privés et gratuits. Je ne connais pas les conditions d’entrée dans tous les musées “de France et de Navarre” mais souvent le prix des entrées dans ces lieux ralentit les ardeurs de découvertes en famille. Par ailleurs, l’impression de devoir payer pour tout rend surprenante la gratuité.  En Uruguay, à Punta del Este, j’ai visité deux sites gratuits : le premier était le musée Ralli, l’autre la fondation Atchugarry. Je commence par Ralli. 

Le Musée Ralli d’Uruguay est une entité privée, sans but lucratif, dont l’objectif principal est de faire connaître l’œuvre d’artistes latino-américains vivants. Il fait partie d’un ensemble de cinq musées dans différents pays.

C’est Harry Recanati qui a fondé ces musées. Cet homme est né à Salonique, en Grèce, en 1919 de parents d’origine italienne et espagnole. En 1937, après avoir terminé ses études, il rejoint Israël Discount Bank Ltd., une banque modeste à Tel Aviv fondée par son père Leon en 1935. En 1952, la Banque Discount Israël est devenu la deuxième plus grande banque du pays. La même année, Harry Recanati s’est installé à Genève, en Suisse, d’où il établit un réseau de banques privées en Suisse, en France, en Uruguay, au Pérou et au Chili. En 1962, la Banque a acquis Ralli Brothers Ltd. de Londres en partenariat avec le Groupe Wolfson Isaac.

Lors de ses visites fréquentes sur le continent sud-américain, il fait la connaissance avec le monde de l’art local et a commencé à acquérir des œuvres d’artistes locaux. Aujourd’hui, la collection latino-américaine de la Fondation Recanati est considérée comme l’une des plus grandes du monde. Pour partager ce trésor artistique, il construit le premier musée d’art à Punta del Este en 1988, le deuxième à Santiago du Chili, le troisième à Césarée en Israël tout comme le quatrième baptisé “Ralli 2” inauguré en 2007 et le cinquième se trouve à Marbella en Espagne.

Depuis 1980, Harry Recanati se consacre à l’art, il a vendu la banque suisse à la Security Pacific Bank de Los Angeles et de la banque française à Cassa di Resparmio di Roma, mettant ainsi fin à ses activités dans le secteur bancaire.

Sur le prospectus qui est donné à l’entrée, sur des panneaux, on peut lire (ce qui n’est pas habituel) “IL EST PERMIS DE PHOTOGRAPHIER ET DE FILMER”.

Je vous offre donc des photos de quelques-unes des œuvres que j’ai pu voir dans ce musée. Il y en avait beaucoup tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des bâtiments :

Varié, n’est-ce pas ?

Avez-vous aimé la visite ?

Notez que le musée étant une institution sans but lucratif, il a comme principe fondamental de ne permettre aucune activité commerciale et c’est pour cette raison qu’il n’y a  ni boutique de souvenirs, ni bar, ni librairie dans le bâtiment ni dans le parc qui l’entoure. La politique de la fondation est de permettre aux visiteurs d’apprécier les expositions.

Le plaisir est le but de l’art“. Classique sujet de philo…

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2 réflexions sur « Musée Ralli »

  1. il faut vraiment aimer les arts, pour non seulement acquérir des oeuvres, mais aussi désirer les partager sans rien demander en retour, et jusqu’ à abandonner une banque qui avait rencontré le succès !
    J’ aime beaucoup les bronzes que tu nous présentes, un peu moins les peintures dès lors qu’ elles sont contemporaines.
    La vision de certains peintres de ce qui les entoure me donne envie de dire qu’ ils doivent pour certains être dérangés !
    Merci pour tes photos
    Passe une bonne journée Françoise
    Bisous

  2. Les bronzes sont magnifiques !
    Posés dans l’herbe, c’est un régal.
    Bravo à ce monsieur, totalement désintéressé.
    Ca, au moins, doit être souligné car les vrais mécènes sont très rares.
    Comme pierre, quand je vois certains tableaux qu’on appelle des oeuvres, je suis sceptique …
    Mais je crois que “ça fait bien” de dire qu’on aime alors qu’on n’y comprend rien !
    Pas sure non plus que le peintre comprenne ce qu’il a fait ! lolll
    Bon mardi, dans la tourmente … climatique.
    Et des bisoux !
    PS : mon toubib m’a mise sous morphine, hier, car mes plaies au palais me faisaient trop mal.
    Alors, si tu me vois mettre des commentaires incohérents, ne soit pas surprise car je ne supporte pas les opiacés …

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