Montevideo (2)

Montevideo, c’est la plus grande ville d’Uruguay, avec des plages, des parcs, des sculptures mais je n’y suis pas restée assez longtemps pour bien la découvrir. Je tente d’en apprendre davantage en espérant pouvoir y retourner un jour. En attendant, je vous montre ce que j’ai vu. Dans de prochains billets, je vous parlerai d’un président uruguayen extraordinaire, du port de la ville et de la misère qui existe là aussi, puis de  Punta del Este.

infographie, lagune, uruguay

En attendant, voilà un peu de photos de la promenade à Montevideo :

  • des plages (il y en a vraiment beaucoup, vastes)
  • on peut même se trouver un coin de pêche tranquille
  • une “plage” pour la promenade
  • avec une sculpture étonnante
  • D’autres sculptures sont dispersées à travers la ville. En voilà une en hommage aux premiers habitants du pays : des Indiens du peuple Charrúa qui furent massacrés jusqu’en 1831.
  • celle-là, à côté du palais du gouvernement, une allégorie, mais de quoi ? J’ai oublié, si tant est que je l’ai su.
  • d’autres encore dans le parc Batlle, hommage aux premiers colons, la première “la carreta” (1919), la seconde “la diligencia” (1952) , toutes deux de Jose Belloni.
  • Dans la vieille ville, on peut voir de jolies façades
  • des fontaines
  • Dans un autre quartier, est implanté le palais du gouvernement
  •  une église de la ville dans un quartier loin du centre
  • le siège du Mercosur

J’ai appris aussi que quelques-uns de nos écrivains étaient nés à Montevideo :

  • Lautréamont, poète français, né sous le nom d’Isidore Lucien Ducasse, à Montevideo, le  et mort à Paris le uteur des Chants de Maldoror,. Mort à vingt-quatre ans, sans avoir connu le moindre succès de son vivant
  • Jules Laforgue, poète, né à Montevideo le et mort à Paris le n des inventeurs du vers libre, il mêle, en une vision pessimiste du monde, mélancolie, humour et familiarité du style parlé. Fin 1880, il publie ses trois premiers textes dans la revue la Vie moderne  et gagne vingt francs, pas grand chose mais par la suite il trouve un poste (très bien rémunéré) de lecteur de l’impératrice allemande,  grand-mère du futur kaiser Guillaume II..
  • Jules Supervielle, poète et  écrivain français a mal débuté sa vie, il a perdu accidentellement ses parents à l’âge de huit mois. Son oncle le recueille et l’élève comme son fils. D’origine basque, il partage sa vie entre la France et l’Amérique du Sud. De 1902 à 1906, Jules poursuit des études jusqu’à la licence de lettres. Il fait aussi son service militaire mais sa santé est fragile ce qui ne l’empêchera pas de vivre jusqu’à soixante-seize ans.

Le saviez-vous ?

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4 réflexions sur « Montevideo (2) »

  1. On peut dire en effet que les plages ne manquent pas, et surtout, elles n’ ont pas l’ air surchargées comme souvent !
    étonnantes toutes ces sculptures, surtout celle en hommage aux colons quand on apprend que les indiens ont été massacré, mais bon, je ne vais pas imiter maqueron !
    De beaux bâtiments, surtout l’ église et le siège du Mercosur plus discret que le parlement européen.
    IL n’ y a que Lautréamont que je connaisse, et encore que de nom !
    Merci pour tes belles photos
    Passe une bonne journée Françoise
    Bisous

  2. Merci pour ce magnifique reportage !
    Un petit tour de blogs, pour me changer les idées … même si je suis pas très courageuse pour commenter : je lis et ça me fait du bien.
    Bon mercredi, toujours un temps pourri.
    Avec des bisoux, ma chère françoise

  3. Je ne connaissais pas ces poètes. Ce qui me surprend sur les photos, c’est qu’il n’y a pas foule dans cette capitale d’un million et demi d’habitants ! y compris sur les plages, on n’ est pas à Copacabana ou Ipanema …!!! C’est vrai aussi que Rio, ça grouille!

  4. Bonsoir et merci Luc pour votre commentaire, c’est vrai que Montevideo est une ville calme, tranquille où l’on peut respirer.
    Les rues, les places sont larges et vastes, il y a partout de l’espace et les Uruguayens sont l’air d’être calmes et tranquilles, ce n’est pas stressant mais la vie n’est peut-être pas si idyllique qu’on voudrait le croire. Il y a misère et corruption.
    Je ne connais pas Rio mais j’ai vu des villes grouillantes (Hong-Kong) et je préfère les plus paisibles comme en Australie. Montevideo a moins d’attraits visibles que Buenos Aires mais c’est une ville agréable pour le peu que j’ai vu.

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