Le cœur volcan

Encore plus que Loco, loco, la “Ballade pour un fou“, j’ai adoré jadis “Le cœur volcan“, et toujours ce fameux bandonéon d’Astor Piazzolla. J’ai surtout aimé les paroles d’Étienne Roda-Gil. Comment dire que l’amour fait mal quand on a seize ans, qu’on est loin de l’objet de sa flamme ? Alors, on se trouve une chanson et on fredonne toute seule, éperdue d’amour : “J´ai la raison arraisonnée/Dans un port désert dérisoire/Toute ma vie s´est arrêtée…”

Comme un volcan devenu vieux
Mon cœur bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades
Je pense si souvent à toi
Que ma raison en chavire
Comme feraient des barques bleues
Et même les plus grands navires
J´ai la raison arraisonnée
Dans un port désert dérisoire
Toute ma vie s´est arrêtée
Comme s´arrêterait l´Histoire
J´ai la raison arraisonnée
Dans un port désert dérisoire
Toute ma vie s´est arrêtée
Comme s´arrêterait l´Histoire
Comme une légende qui s´éteint
Comme un grand peuple en décadence
Comme une chanson qui se meurt
Comme la fin de l´espérance
Mon cœur volcan devenu vieux
Bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades
Comme une armée de vaincus
L´ensemble sombre de mes gestes
Fait un vaisseau du temps perdu
Dans la mer morte qui me reste
Mon cœur volcan devenu vieux
Bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades
Comme une armée de vaincus
L´ensemble sombre de mes gestes
Fait un vaisseau du temps perdu
Dans la mer morte qui me reste
Mon cœur volcan devenu vieux
Bat lentement la chamade
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades
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