Lulea

Comme je voyage souvent au hasard, je n’aime pas les programmes trop définis, j’aime laisser sa chance au destin. C’est ainsi que se font de belles rencontres, des trouvailles imprévues, des découvertes surprenantes. Cette fois, dans mon périple vers le nord du cercle polaire, de plus en plus près du pôle nord, j’ai choisi de faire une halte à Lulea. En Suède. Pourquoi là ?

Pourquoi pas là ? vous répondrai-je. Comme souvent c’est le nom qui a retenu mon attention, c’est comme ça que j’ai emmené ma famille à Chicoutimi, Tipperary (it’s a long way to), Palms Spring, Pater Noster, Kakadu…

Et attention on ne dit pas Lulea mais (écouter, [lʉːlɛo]).

Lulea est située à l’endroit où se rejoignent la baie de Lule et le Golfe de Botnie (l’extrémité de la Mer Baltique). Le port de Luleå a une importance particulière pour le minerai de fer. Pendant l’hiver, le trafic maritime se fait tout à fait normalement avec le support de brise-glace. (Luleå est le port d’attache d’une partie de la flotte de brise-glace suédoise).

C’est une ville agréable à voir avec des potées fleuries le long des rues, des espaces verts, des massifs colorés au pied des immeubles, une ville de taille respectable qui m’a surprise car je n’en avais jamais entendu parler avant de la découvrir sur la carte Michelin.img_0254

Par ailleurs, dans ses environs se trouve un endroit extraordinaire placé au patrimoine mondial de l’UNESCO : une ville-église et de ça non plus je n’avais jamais eu écho.

La suite au prochain numéro.

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3 réflexions sur « Lulea »

  1. Tu as eu une bonne idée de te fier à ton instinct.
    Bon mardi, avec du vent, mais pas de pluie …
    Bisoux, françoise

  2. Laisser une part au hasard quand on sait que nul ne maitrise vraiment on destin, c’ est quelque part lui faire un pied de nez !
    L’ imprévu rajoute au plaisir de la découverte !
    Passe une bonne journée Françoise
    bisous

  3. Bonjour Françoise.
    Je crois que ta manière de procéder est la bonne, si ce n’est la meilleure. Voyager dans des clous trop bien alignés, sur des airs trop correctement pré-orchestrés, en suivant à la lettre un programme trop clairement étudié, n’est pas le meilleur moyen de satisfaire ses désirs de découverte. J’accorde une très large part à la spontanéité qui doit rester comme une fenêtre ouverte en permanence sur l’inconnu. Voyager, c’est découvrir, non avoir tout organisé en amont.
    Très bon mardi à toi.
    FP

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