C’est dimanche (158)

Encore une semaine plus qu’occupée avec des hauts et des bas au moral mais n’est-ce pas le lot de chacun ? Alors, un dimanche pour sourire. En nous moquant des autres. Les étrangers, les Belges par exemple. Mais si les Belges veulent penser “Français” ou “Suisses” en lieu et place des Belges, libres à eux. Bon dimanche  à tous, Français, Belges, Suisses, etc !

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Un Belge, au temps de Jules César, a été condamné au cirque. Il se retrouve dans l’arène dans laquelle on lâche un lion. Apeuré (on le serait à moins), le Belge se met à courir tout autour de l’arène. Intrigué, le lion le regarde d’abord, puis se met à courir derrière lui. Le lion va très vite et rattrape le belge. Les spectateurs crient : “Attention !” (Ça, c’est pour être politiquement correcte.)
Le Belge regarde derrière lui, puis crie au public :
– “Ne vous en faites pas, j’ai un tour d’avance !”

(La foi sauve.)

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Trois touristes : un Américain, un Français et un Belge sont prisonniers d’une tribu au fin fond de l’Amazonie. Le chef déclare :
– “Chacun de vous a droit à un voeu. Si ce vœu ne peut être réalisé, celui qui a émis ledit vœu aura la vie sauve. Si la tribu le réalise, vous profitez de votre vœu puis votre peau sera utilisée pour faire un canoë.”
L’Américain est interrogé le premier :
– “Je veux un hamburger !”
Les Indiens partent et reviennent un quart d’heure plus tard avec un hamburger. L’Américain mange son hamburger puis il est ensuite tué et sa peau est prélevée pour construire un canoë.
Vient le tour du Français :
– “Je veux une reproduction de la Tour Eiffel !”
Les Indiens mettent un peu plus de temps mais une demi-heure après, ils brandissent une Tour Eiffel en modèle réduit. Le pauvre Français subit le même sort que l’Américain.

Le Belge, très énervé, émet son voeu :
– “Je voudrais une fourchette, une fois !”
Les Indiens lui apportent la fourchette. Le Belge s’en saisit, se pique tout le corps et leur hurle :
– “Regardez ce que j’en fais, moi, de votre canoë !”

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Dans un pub, un Irlandais, un Anglais et un Écossais discutent devant une Guinness. Chacun parle de sa femme.

L’Anglais dit en regardant sa pinte : “J’ai bien peur que ma moitié me trompe avec un charpentier !”

Les deux autres le regardent et lui demandent pourquoi il pense ça.

“L’autre soir, quand je suis rentré du boulot, j’ai trouvé une scie et un morceau de bois sous le lit, alors évidemment…”, répond l’anglais.

L’Écossais prend alors la parole : “Oh moi c’est pas mieux. Je pense que ma femme me trompe avec un plombier… La nuit dernière quand je suis rentré, j’ai trouvé un tuyau et une clef à molette sous le lit !”

Après avoir tenté de consoler ses deux amis, l’Irlandais semble comme pétrifié d’un seul coup et crie : “Oh Mon Dieu !… Je pense que ma femme me trompe avec un cheval.”

Ses deux amis sont abasourdis et lui demandent pourquoi il croit ça et il répond : “Parce que l’autre nuit, quand je suis rentré, j’ai trouvé un jockey planqué sous le lit.”

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Un Texan et un Français sont dans un train, assis l’un en face de l’autre. Ils se dévisagent avec curiosité. L’Américain est l’archétype du parfait cow-boy. La chemise à carreaux, le chapeau, les bottes, comme on le dit : “la totale”. Le Français est tout ce qu’il y a de plus moyen, avec son béret. Au bout d’un moment, le Texan lâche une volée de petits crachats, qui viennent dessiner une auréole parfaite sur la cloison du wagon, autour de la tête du Français et il dit
– “Smith, … John Smith, champion du monde professionnel de crachat 1995, je suis même dans le livre des records.”
Après une légère hésitation, le français envoie un gros mollard en pleine figure du Texan et lui répond :
– “Dupont, Jean. Amateur.”

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Un Allemand qui visite Paris s’arrête à coté de deux types qui attendent un bus.

– «Entschuldigung, bitte, sprechen Sie Deutsch ?» demande-t-il.

Les deux Français le regardent en silence.
– « Spreekt u misschien Nederlands ? »

Les deux Français ne bougent pas.
L’Allemand essaie alors : « Sorry, do you speak English ? »

Les deux autres continuent à le regarder.
– «Parlare Italiano ? »

Pas de réponse.
– «Habla usted Espanol ? »
Toujours rien.

L’Allemand hoche alors la tête d’un air dégouté et s’en va.
Le premier Français dit alors à l’autre : «Tu ne crois pas qu’on devrait quand même apprendre une langue étrangère ? »
– «Pourquoi ? », répond l’autre «Ce type en connaissait cinq et ça ne lui a servi à rien ! » .

(Je n’ai pas oublié les travers des Français.)

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Un rêve puisque l’Europe telle qu’elle est n’en est pas vraiment un.

Le paradis européen, ce serait un lieu où l’on aurait :
– la cuisine française,
– l’accueil anglais,
– l’organisation allemande,
– les loisirs italiens.

L’enfer européen, ce serait un lieu où l’on aurait :
– la cuisine anglaise,
– l’organisation italienne,
– l’accueil français,
– les loisirs allemands.

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Bref… C’est dimanche, sourions.

Ça ira sans doute mieux demain mais il faut s’en donner la peine. Pour que les choses changent, il faut faire des efforts. Les Français d’avant semblent avoir eu bien plus le moral que nos contemporains. Résister c’était aussi ne pas céder à la sinistrose, continuer d’espérer et même rire d’Hitler et de Pétain.

Alors résistons à notre manière : “Sourions !” et rions de… qui nous voulons.

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3 réflexions sur « C’est dimanche (158) »

  1. “Ici, le sourire est de rigueur”…Souriez Françoise et…reposez-vous !
    Merci de penser à nous le dimanche…Je vous croyais partie en voyage…Je me suis trompée sans doute !
    Bises. A bientôt au fil.

  2. Oui, c’est bien connu il y a deux peuples qui ne sont pas bilingues, les Français et les Américains… Moi j’dis au paradis on parlera tous Français alors pas la peine de se casser la tête…
    Bonne semaine…
    Jean

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