Ah ces Anglais !

Anglais, Britanniques… Pff ! Sujets de la Royale Majesté. Sujets plus ou moins obéissants et soumis, incompréhensibles souvent mais quelquefois pleins de bon sens.

La vision du socialisme par deux d’entre eux est lucide. Je commence par le plus ancien et le plus célèbre des britanniques modernes : Winston Churchill qui déclara :

« Le socialisme, c’est la philosophie de l’échec, le credo des ignares et le prêche des envieux, sa mission est de distribuer la misère de manière égalitaire pour le peuple »

« Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »

« Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais du contribuable ». Colomb a-t-il inspiré “Moi je”, notre “capitaine de pédalo” ?

« Comité : Un groupe de personnes incapables de faire quoi que ce soit par elles-mêmes qui décident collectivement que rien ne peut être fait ! » (Ça marche aussi pour le gouvernement.)

On aime plus ou moins Margaret Thatcher, une des figures politiques britanniques les plus significatives dans l’histoire politique récente, l’une des plus admirées mais l’une des plus détestées aussi. Face aux grévistes de la faim irlandais en 1981, aux mineurs en grève pendant un an en 1984 et 1985, elle se montra inflexible ; ça change de certaines girouettes actuelles. Je pense qu’on devrait pouvoir trouver un juste milieu. Il n’empêche que Madame Thatcher avait du courage et de la suite dans les idées.

Dès son entrée en fonction en 1979, elle freine le processus d’intégration européenne en exigeant un rabais des contributions britanniques au budget européen (la Grande-Bretagne, alors en pleine récession, paie beaucoup plus que ce qu’elle reçoit) ; elle finira par obtenir, en 1984, le « chèque britannique ».

Anti-socialiste, elle écrivit dans ses Mémoires : « Je n’ai jamais oublié que l’objectif inavoué du socialisme – municipal ou national – était d’accroître la dépendance. La pauvreté n’était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l’effet délibérément recherché ».

Mais aussi :

« Le socialisme échoue une fois dépensé l’argent… des autres »

Nous voilà rassurés.

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2 réflexions sur « Ah ces Anglais ! »

  1. C’ est exactement ça, sauf que la droite n’ avait pas laissé d’ argent à dépenser, alors on joue avec les crédits à taux bas
    Jean Tibéri avait laissé pas mal d’ argent dans les caisses de Paris, argent que Delanoé s’ est empressé de dépenser, et il y a fort à parier qu’ Hidalgo fera pire encore.
    Bien des références en ” isme ” sont utopiques et dangereuses, mais au final, la droite, après Giscard, n’ a pas fait beaucoup mieux !
    Pas difficile d’ imaginer à quel point on en sera en 2017 !
    Bonne journée Françoise
    Bisous

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