C’est dimanche (143)

C’est dimanche et jour de rire, voire de rêve. Il n’empêche que les tracas sont là, toujours présents même si nous avons envie de les oublier.

*****

Rêve…

François Hollande meurt accidentellement. Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :

– “Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des chefs de parti, ici, que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire d’eux et particulièrement en ce qui te concerne. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit où tu voudras passer l’éternité.”

– “Mais j’ai déjà décidé, je veux rester au Paradis. J’y ai droit, j’ai été bon et généreux.”

– “Je regrette, mais nous avons nos règlements.”

Saint-Pierre conduit François Hollande vers un ascenseur qui le conduit en Enfer. Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club-house devant lequel se trouvent son papa ainsi que Guy Mollet, Charles Hernu et le promeneur du Champ de mars. Ceci dit, une grande partie de la droite est là aussi… Tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillés de façon élégante et décontractée. Ils courent à sa rencontre, l’embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs et leurs homériques débats. Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar. Le Diable offre même une consommation glacée.

– “Bois donc cette Margarita et relaxe-toi un peu, François !”

– “Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait un serment.”

– “Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t’inquiéter . À partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux !”

François Hollande boit son cocktail et commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, il aime aussi jouer de bons tours… Ils s’amusent tellement qu’ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et François Hollande prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel. Saint-Pierre l’attend à la sortie.

– “C’est maintenant le temps de visiter le Ciel, le Paradis”, lui dit le vieil homme, en ouvrant la grande porte.

Pendant vingt-quatre heures, François Hollande va croiser Jean Moulin, Jean Jaurès, De Gaulle, Marie Curie et Mère Teresa, bref toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l’argent, qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie et amabilité. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne. Pas de club-house mirobolant mais un restaurant bien ordinaire.

Tous ces gens sont pauvres ou du moins ne font pas étalage de richesses, ils sont modestes. François Hollande ne rencontre aucune de ses connaissances et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spécial. Il croise Jésus, une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de “paix éternelle” et ne cesse de répéter ses insipides rengaines : “Chasser les marchands du Temple”, “il sera plus difficile à un riche d’entrer dans mon royaume qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille”, etc.

La journée terminée, Saint Pierre revient…

– “Alors, François, tu dois maintenant choisir”.

François Hollande réfléchit pendant une minute et répond :

– “Bien, je n’aurais jamais pensé faire ce choix…  Voilà… Ben… Bon, je trouve le Paradis intéressant mais néanmoins je crois que je serais plus à l’aise en Enfer avec mes amis”.

Saint-Pierre l’escorte alors jusqu’à l’ascenseur et François Hollande redescend jusqu’en Enfer. Quand les portes s’ouvrent, il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels. Il est horrifié d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté. Le Diable s’amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau venu.

– “Je ne comprends pas”, balbutie François Hollande en état de choc, “lorsque j’étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un club house ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoûlés. On s’est envoyé en l’air comme des lapins et on s’est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu’un désert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misérable.”

Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l’oreille :

– “Hier nous étions en campagne électorale ; aujourd’hui, tu as voté pour nous !”

*****

Un avion est sur le point de s’écraser. À son bord, cinq passagers mais il y a seulement quatre parachutes.

Le premier passager dit : “Je suis Zlatan le meilleur joueur de foot du monde. Le foot a besoin de moi. Je ne peux pas mourir à cause de mes fans”.

Il prend le premier parachute et saute. Le deuxième passager, Hillary Clinton, dit :

“Je suis la femme de l’ancien président des USA, sénateur de New York, et potentiellement la prochaine présidente de l’Amérique”.

Elle prend le deuxième parachute et saute.

Le troisième passager, François Hollande, dit : “Je suis le président de l’Etat français. J’ai une responsabilité immense en politique intérieure comme internationale. De plus, je suis le président le plus intelligent de toute l’histoire de mon pays. Pour mon peuple, je ne peux pas mourir.”

Il prend un parachute et saute.

Le quatrième passager, le Pape, dit au cinquième passager, un petit écolier :

– “Je suis déjà vieux. J’ai vécu toute ma vie en bon chrétien. Je te donne donc le dernier parachute.”

Et le petit répond :

– “Il n’y a pas de problème. Vous avez aussi un parachute. Le président le plus intelligent de France a sauté avec mon cartable.

*****

Un jeune homme fait de l’autostop pour partir en vacances. À peine installé sur le bord de la route qu’une première voiture, une limousine, s’arrête. Une porte s’ouvre et le conducteur demande à l’autostoppeur s’il a voté à gauche ou à droite à la dernière élection présidentielle.

– “J’ai voté à droite”, répond le jeune homme.

La porte se ferme et la superbe limousine s’éloigne en trombe.

Cinq minutes après, une deuxième voiture, une Ferrari, s’arrête. Là encore, la porte passager s’ouvre et le conducteur demande à l’autostoppeur s’il a voté à gauche ou à droite à la dernière élection présidentielle.

– “J’ai voté à droite”, répond encore le jeune homme.

De nouveau, la porte se referme immédiatement et la superbe Ferrari poursuit sa route sans lui. Tout ça est très surprenant et laisse notre jeune perplexe. Quelques minutes plus tard, une superbe Z4, décapotable de la célèbre marque bavaroise, s’arrête et rebelote … La porte passager s’ouvre et le conducteur demande à l’autostoppeur s’il a voté à gauche ou à droite à la dernière élection présidentielle.

– “J’ai voté à gauche”, répond alors le jeune homme.

La conductrice, une superbe blonde l’invite alors à monter à ses côtés. Très jolie et courtement vêtue, elle provoque l’émoi de notre autostoppeur qui se dit en lui même :

-“Bon sang, cela fait à peine 5 minutes que je suis socialiste et j’ai déjà envie de baiser quelqu’un !”

*****

“Hollande est devenu un héros, il veut donc un timbre à son effigie. Il demande qu’on lui fasse un timbre d’excellente qualité.

Les timbres sont créés, imprimés et distribués.

Hollande est très content, mais au bout de quelques jours, il reçoit des plaintes comme quoi le timbre ne collerait pas.

Il convoque les responsables et demande une enquête. Celle-ci est menée dans plusieurs bureaux de poste et les conclusions sont envoyées à Hollande :

“Il n’y a rien d’anormal avec la qualité des timbres ou de la colle; le problème vient du fait que les gens ne crachent pas du bon côté!”

*****

En posant des points de suture sur la main d’un vieux pêcheur qui s’était blessé lors de sa dernière sortie de pêche, le docteur discutait avec son patient, parlant de choses et d’autres, pour le distraire de la douleur potentielle. À la longue, la conversation tourna autour de la politique, en particulier du président de la République, François Hollande.

Le vieux pêcheur dit :

– “Ouais, vous savez, Hollande est comme une “tortue piquet »”.

Pas familier avec le terme, le docteur dit :

– “Qu’est-ce une tortue piquet ?”

Le vieux pêcheur répondit :

– “Quand vous conduisez sur un chemin de campagne et que vous croisez un piquet de clôture avec une tortue juchée dessus, ça c’est une “tortue piquet»”.

Le vieux pêcheur remarqua l’air de questionnement du docteur, alors il continua donc son explication :

– “On sait qu’elle n’a pas grimpé là toute seule, elle n’est pas à sa place, elle n’a pas d’idée de quoi faire pendant qu’elle y est, elle est au-dessus de sa capacité de fonctionner et vous vous demandez quelle bande d’abrutis l’ont placé dans cette position. Ben voilà, Hollande c’est bien une tortue piquet.”

*****

Ségolène Royal, Manuel Valls, Martine Aubry et le président François Holllande survolent la France dans un avion présidentiel.

Ségolène se tourne vers Valls et dit en faisant de l’esbroufe :

– “Tu sais, je pourrais jeter un billet de 500 euros par la fenêtre et rendre un quelconque Français très heureux.”

Valls lui réplique :

– ” Eh bien, je pourrais jeter 10 billets de 50 euros par la fenêtre et rendre dix personnes heureuses”.

Pour ne pas être en reste, Martine surenchérit :

” Je pourrais jeter 100 billets de 5 euros par la fenêtre et faire ainsi 100 heureux”.

François HOLLANDE rajoute :

– « Hé, he, heu… je pourrais jeter 500 pièces de 1 euros par la fenêtre et faire 500 heureux»

Le pilote soupire et dit à son co-pilote :

-” Non mais t’entends cette bande d’arrogants à l’arrière. Ils ne se rendent pas compte que je pourrais jeter ces quatre connards par la fenêtre et rendre des millions de gens heureux …”

*****

Devant les urgences des hôpitaux de France, il y a chaque jour une file d’attente de deux kilomètres sur et sur quatre files. Une moyenne 30 000 personnes chaque matin, toutes debout les coudes collés au corps, avec leurs doigts en sang.

Un peu affolée au bout d’une semaine de ce constat, je suis allée voir l’interne de garde à l’hôpital de ma ville.

– “C’est une épidémie ?”, lui ai-je demandé

– “C’est pire !” me répondit-il.

– “Alors c’est une pandémie ?”

– “Non c’est pire…”

– “Est-ce que je peux l’attraper ?”

– “Cela dépend de ce que vous avez fait en mai 2012.”

– “Mais qu’ont-il fait, eux, en mai 2012 ?”

– “Eh bien, ces gens là ont tous voté Hollande en mai 2012… Et maintenant ils s’en mordent les doigts.”

*****

Comment sont vos doigts ? Moi, les doigts vont bien mais je m’arrache les cheveux, j’ai mal à l’estomac. Je me dis “plus que deux ans et demi.”

À moins que…

Share

5 réflexions sur « C’est dimanche (143) »

  1. et bien je me suis régalé, et j’ espère que ta première histoire devienne très vite réalité !
    Bonne journée Françoise
    Bisous

  2. Moi aussi, mais avec un peu de retard, je me suis régalée ! Mes petits-enfants sont chez moi et je ne manquerai pas de leur faire lire ces histoires…Elles sont toutes “à mettre entre toutes les mains” ! Si seulement….
    Bonne journée Françoise. Pas trop de temps pour les blogs ces jours-ci ! place à la famille…
    Bises.

  3. Bonjour
    Oui pour se faire élire, il faut être démagogue… et les journalistes l’étant naturellement… tous vont dans le même sens…
    Bonne journée
    Jean

  4. Si j’ai bien compris (je n’ai pas regardé le calendrier) c’était la saint François Dimanche !!!!

  5. Merci Françoise pour ces histoires drôles, si seulement la première pouvait se réaliser! Envoyer Hollande en enfer serait mon souhait le plus cher…
    Bonne semaine. Amitiés.
    Valériane.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *