C’est dimanche (134)

C’est dimanche et avec le beau temps, l’été arrive enfin. Ce n’est malheureusement pas partout en France, c’est simplement mieux sur de nombreuses régions. Dommage, il n’y a plus que le dimanche pour profiter du soleil et du ciel bleu, le reste du temps, c’est le travail.  Courage et souriez !

Par respect de l’Autre et de soi-même, ma grand-mère me disait qu’il fallait être toujours proprement vêtu. Proprement ne veut pas dire habillé de manière ostentatoire. Et pourtant le “look” (grand méchant look) est à la mode.

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Conseils pour les travailleurs qui rêvent d’une augmentation bien difficile à obtenir :

Si vous arrivez avec des chaussures Prada ou Louboutin à plus de cinq cents euros la paire ou avec un sac Vuitton, nous en conclurons que vous n’avez aucun problème économique et donc que vous n’avez pas besoin d’augmentation ; vous n’en n’aurez pas. Si vous vous habillez trop pauvrement, nous en conclurons que vous devriez apprendre à mieux gérer vos finances donc nous ne pourrons pas vous donner d’augmentation. Si vous vous habillez normalement cela signifie que tout va bien et que vous n’avez donc pas besoin d’augmentation.

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Comme vous le savez, il n’est pas facile de trouver du travail et c’est encore plus difficile quand vous êtes hors norme, pas comme tout le monde.

Un gars affublé d’un tic violent (il cligne des yeux tout le temps), postule pour une place de commercial. Il passe un entretien d’embauche.

L’employeur lui dit :
– “C’est incroyable. Vous êtes diplômé des meilleures écoles de commerce, vos recommandations sont excellentes et votre expérience est extraordinaire par rapport à celle des autres candidats… Je devrais vous embaucher sans réfléchir pourtant, je pense qu’un commercial affublé d’un tic comme le vôtre aurait tendance à perdre des clients en leur faisant peur. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous embaucher.”
Le gars répond :
– “Attendez, mon tic disparaît si je prends deux aspirines. Je vous assure !
– Vraiment ? Je ne demande qu’à vous croire. Montrez-moi ! ”
Alors le gars fouille dans ses poches et en sort toutes sortes de préservatifs : des rouges, des bleus, des fluorescents, des parfumés…. Finalement, il sort sa boite d’aspirine. Il l’ouvre, prend deux comprimés, les avale, et hop, les clignements d’yeux cessent.
Le patron est surpris :
– “Eh bien, vous avez dit vrai. Cependant, je suis le patron d’une compagnie respectable, et je n’ai pas l’intention d’employer quelqu’un qui court les filles à travers tout le pays !
– Courir les filles ? Que voulez-vous dire ? Je suis marié et très heureux en ménage !
– Alors comment expliquez-vous tous ces préservatifs ?
– Ah ça… Vous êtes déjà entré dans une pharmacie, en clignant des yeux, et en demandant de l’aspirine ?”

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En mettant de l’ordre dans leurs papiers, Marcel et sa femme tombent sur un ticket de cordonnerie. Ce billet date de plus de dix ans ! Ils éclatent de rire et se demandent à qui pouvaient être ces chaussures oubliées et, surtout, ce qu’elles étaient devenues après plus d’une décennie.
Par curiosité, Marcel se rend à la boutique, tend son ticket au cordonnier qui part dans son arrière-boutique et revient avec une paire de chaussures aux talons décollés en disant tranquillement :
– “Revenez jeudi, ce sera prêt … J’ai été débordé ces derniers temps.”

Patience et longueur de temps…

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À quoi bon s’énerver et se ruiner la santé ? Il existe des fous du travail : voilà une histoire en pensant à eux : un architecte, un artiste et un informaticien discutent de femmes. Ils se demandent quelle est la meilleure façon de passer son temps : avec sa femme officielle ou avec sa maîtresse.
L’architecte dit que le temps qu’il passe avec sa femme lui est précieux car il est à la base d’une relation qui durera dans le temps et lui procurera équilibre et bonheur.
L’artiste dit qu’il préfère passer du temps avec sa maîtresse à cause de la passion et du mystère qu’il trouve avec elle.
Le programmeur dit : “Moi, j’aime les deux. Il me faut les deux”
– “Les deux ?” demandent l’architecte et l’artiste.
– “Oui. Si vous avez une femme ET une maîtresse, chacune d’elle pensera que vous êtes avec l’autre lorsque vous n’êtes pas avec elle, … ça vous permet d’aller au bureau pour continuer à travailler.”

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– “Notre chef est mort, c’est très triste, évidemment. Mais qui est l’autre personne décédée ?
– L’autre personne ?
– Ben, oui. Sur le faire-part il était écrit : Avec lui disparaît notre meilleur collaborateur.”

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Un jardinier dit à son patron :
– “Je vous assure, Monsieur que j’ai accompli mon travail avec tout mon coeur !
– Et bien, mon ami, pour varier un peu, pourquoi ne pas le faire plutôt avec vos mains ?”

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Quand tu ne fais pas ton boulot, tu es paresseux.
Quand ton chef ne fait pas le sien, il est trop occupé.

Quand tu mets longtemps pour accomplir une tâche, tu es lent.
Quand ton chef met longtemps, il est méticuleux.

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Je commence à comprendre pourquoi pour s’inscrire dans la modernité, il faut travailler en équipe. Non, ce n’est pas pour améliorer les résultats, non non, c’est pour cacher les manques :

Le travail d’équipe est essentiel car en cas d’erreur, ça permet d’accuser quelqu’un d’autre.

C’est bien dans l’air du temps, ça. Dans toutes les équipes, il faut désigner un responsable. Ça me fait penser à cette fable de La Fontaine : “Les animaux malades de la peste“. C’est la faute de l’autre et dans ce cas-là, le plus faible, le plus gentil. Oui mais… c’est à l’âge mental de sept ans qu’on refuse ses responsabilités et qu’on accuse les autres de toutes les bêtises.

Allez, mieux vaut en rire. Bon dimanche !

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3 réflexions sur « C’est dimanche (134) »

  1. tu as bien fait d’ écrire ces histoires, parce que si ça continue, il n’ y aura plus de patron, pas plus que d’ employés, et ce serait bien dommage de ne plus pouvoir rire !
    Bonne soirée Françoise
    Bisous

  2. Bonjour Françoise
    Sourires et éclats de rire grâce à cette merveilleuse page
    Super le clic des yeux
    Boss offrez lui le boulot et des aspirines pour qu’il travaille
    Bisous
    Frieda

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