Electricité : le retour

Vendredi 8 juillet 2011, 12h 20 : plus de jus (électricité) depuis une heure.
11h 20, tout s’est éteint.
Je ne reviens pas sur le téléphone, internet, le portail… J’ai déjà raconté hier, mais une coupure à midi, ça signifie : pas de repas chaud, pas de café, pas de radio, pas de télé, pas d’info, rien, nada, que dalle, nothing…. Super, non ?

Vous ne pouvez pas étendre de linge, la machine s’est bloquée.
Pas repasser.
Pas cuisiner.

Il fait jour, vous pouvez tricoter, lire, arroser vos plantes vertes, votre jardin. Vous pouvez, comme moi, sur votre ordinateur portable, écrire que vous en avez assez.

Ah quoi bon ? Juste pour le plaisir de dire, en espérant que quelqu’un vous conseillera sur une suite à donner, une conduite à tenir. C’est ma bouteille à la mer.

En effet, dans ce monde de communication, même sans parler au mur comme ceux qui fréquentent «FaceBook», vous parlez dans le vide. Un vide sidéral. Personne ne répond. Jamais ! Lettre simple, lettre recommandée. Silence ! Que le destinataire soit identifié ou non, c’est silence radio. Rien, pas de réponse. Jamais.

Et c’est partout : les administrations, les entreprises, la Poste.
Payez et taisez-vous. On (qui ?) en veux qu’à vos sous.

Pour ce qui est de la coupure électrique du jour, que faire ?
Grâce au téléphone portable, j’ai appelé le 0800 333 974, un répondeur m’a demandé de patienter puis de rappeler désormais le… 0800 333 974. J’ai vérifié ce que j’ai composé (merci les écrans qui affichent et mémorisent les numéros), on ne sait jamais, c’était bien ça. J’ai recommencé et là, c’était occupé…

Faut-il pleurer ? Non, ça ne sert à rien.
Faut-il en rire ? Moi je n’y arrive plus.

13 h 20 : toujours rien !
Jusqu’à quelle heure faudra-t-il attendre le retour de la Fée Electricité ?

15h20, ça y est, c’est revenu alors je poste ce que j’ai écrit, il y a un moment, grâce à la batterie de l’ordinateur portable. Maintenant je peux le faire normalement.

Il fait encore jour. L’électricité est là, internet fonctionne. Trop bien.

Mais jusqu’à quand ?

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