Du rouge … en vrac pour en finir avec ça !

Le rouge, je finis aujourd’hui.

Peut-être parlerai-je un jour prochain des drapeaux  qui portent souvent la couleur rouge, peut-être… En attendant, en vrac, les dernières idées que j’ai sans doute déjà évoquées pour certaines. Je ne reviens pas sur les vins rouges car, forcément, il y aura quelqu’un qui se plaindra et me dira que sa région a été moins bien traitée qu’une autre. Mon mari préfère les vins de Bordeaux, tel autre préfère les Bourgogne, un autre encore les côtes du Rhône, moi, fidèle à mes racines, je dis que les rouges des Corbières peuvent être très bons, même si je préfère le grenache doux, en particulier celui d’une vigne ensoleillée et très caillouteuse, que mon grand oncle adorait. Que de souvenirs !

ROUGE

C’est une couleur aux multiples usages, celui du spectaculaire et de la grande valeur, entre autres.
Il est donc des usages commerciaux du rouge :

• Le Label rouge : créé par la loi d’orientation agricole de 1960, le label rouge est une certification qui atteste qu’un produit agricole ou une denrée alimentaire possède un ensemble de caractéristiques préalablement fixées qui établissent un niveau de qualité supérieure.

Cordon rouge : classification du champagne de marque Mumm. Le champagne n’est pas une boisson commune, mais quand il a un cordon rouge, il ne peut être que meilleur. (Chacun ses goûts.)

D’autres usages :
Le ruban rouge est le symbole international de la solidarité face à la lutte contre le VIH et le SIDA.

Le fil rouge se dit du lien dramaturgique invisible qui relie les scènes successives d’une pièce de théâtre afin d’en révéler le sens profond de l’œuvre. C’est en quelque sorte le point de vue de l’auteur et/ou du metteur en scène qui s’exprime ici. Pour ceux qui ont bonne mémoire et un grand âge, dont je fais partie, dans les jeux Intervilles avec Léon Zitrone, Guy Lux et Simone Garnier, il y avait le jeu du fil rouge aussi. Fil conducteur d’une énigme, d’un jeu. Le fil rouge est une idée directrice, quelque chose qui donne une cohérence à un ensemble disparate, un élément répétitif, point de repère qui revient régulièrement.

Les Aiguilles Rouges sont un massif montagneux des Alpes françaises du nord. Les lignes de crêtes, dans l’ensemble, sont orientées nord sud. Le qualificatif de rouge est justifié par la teinte caractéristique des granites, qui rougeoient à la lumière du matin.

Le rouge de Chine est une couleur de porcelaine découverte par le Père Ly missionnaire en Chine et envoyée à Brongniart à la Manufacture de Sèvres (émaux et Glaçure) pour en découvrir le secret et s’en servir de modèle.

Vases à figures rouges : type de vase dans la Céramique grecque antique.• La Lanterne rouge se dit du dernier d’une classe, d’un classement, d’un peloton, d’une compétition. En référence à la lanterne rouge que l’on accrochait autrefois au dernier wagon d’une rame de train. Autrefois, on signalait aussi les maisons closes d’une lanterne rouge.

•Le Carton rouge : utilisé par les arbitres de football pour exclure un joueur du terrain. Dommage pour Zidane pendant la Coupe du Monde.

La viande rouge désigne généralement la viande de bœuf.

• Les haricots rouges sont très appréciés dans la cuisine traditionnelle japonaise et mexicaine, d’Amérique latine en général.

• Les fruits rouges, c’est une locution usitée dans l’industrie alimentaire pour catégoriser un type de saveur : bonbons, yaourt, glace ou nectar aux fruits rouges. Il s’agit généralement d’un mélange en proportions variées de groseilles, fraises, framboises, airelles et cassis.

C’est une couleur que j’aime beaucoup, vous l’avez compris. Je la porte moins souvent que dans ma jeunesse ; plus facile d’être en blanc, en noir qu’en rouge. Là où vous voyez la gaîté d’une couleur, les yeux des autres ne ressentent que de l’agressivité ou de la provocation. Pourquoi ?

N’ai-je pas à rougir de cette série rouge ?

En attendant une série noire…

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Loi de Murphy ou loi de l’emmerdement maximum

Des citations extraites de la loi de Murphy. (En pensant à Dark Gally.)

Non, vous n’êtes jamais seuls. Vous avez à travers le monde des tas de compagnons d’infortune. Ah, les jours où rien ne va !

Allez, PO-SI-TI-VEZ même si :

1 – Tout corps plongé dans un liquide reçoit un coup de téléphone.

2 – Ne sous-estimez jamais la capacité lacrymogène d’un oignon.

3 – Quelle que soit la somme d’argent dont vous disposez à l’entrée, il vous en manquera en milieu de soirée pour offrir une verre à une belle âme.

4 – Plus la part de gâteau est belle, plus elle  a de la chance de tomber de travers dans l’assiette au moment de la servir.

5 – La nourriture la meilleure est celle qui contient le plus de calories.

6 – L’image du livre de cuisine ne correspond jamais au résultat final.

7 – C’est toujours quand on est pour une équipe que c’est l’autre qui gagne.

8 – Le jour où vos chiffres sortiront au loto, ce sera la seule fois où vous ne les aurez pas joués.

9 – Toute recette requiert un ingrédient que vous n’avez pas dans votre cuisine. Si vous voulez l’acheter, les magasins viennent de fermer. Et si vous arrivez à vous le procurer, il en manque un autre.

10 – Une cravate propre attire inévitablement les aliments.

11 – Une rage de dents commence toujours un samedi soir. 

12 – Dans un frigo, ce dont vous avez  besoin tous les jours migre systématiquement vers le fond.

13 – Un four cuit toujours trop ou pas assez. Un micro-onde fait même les deux à la fois.

14 – Les dentistes sont incapables de poser des questions qui nécessitent juste “oui” ou “non” en réponse.

15 – Un seul arbitre au monde est incorruptible : celui que vous essayez d’acheter.

16 – Le meilleur moyen pour ralentir un cheval est de parier sur lui.

 

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Ambivalence du rouge

J’en ai encore un peu à dire sur le rouge car il est partout et surtout il est ambivalent dans sa symbolique.

Le rouge c’est l’amour, la passion, le sang, l’érotisme, la couleur du sang, des muscles, de la bouche, des lèvres, du sang versé par les citoyens qui défendent leur patrie mais aussi celui de l’ennemi dont il faut se débarrasser, du cœur (à la fois muscle et pompe sanguine), ainsi que du feu qui crépite, des braises qui rougeoient ensuite, du soleil qui nous quitte chaque soir en enflammant le ciel et le rouge moins violent de l’est au petit matin.

Dans les textes sacrés des Chrétiens, des Égyptiens, des Hébreux et des Arabes, le rouge est associée au feu et à l’amour divin et symbolise la divinité et le culte. C’est aussi la couleur de la régénérescence par le feu du phénix, la chaleur accueillante du foyer, la vie, la force vitale, la fête, le spectacle, il suffit de voir la décoration des théâtres et des opéras rouge et dorée qui rappelle les ors de la République et ceux des empereurs romains. Ainsi, il symbolise le luxe, la richesse et toutes les émotions qui peuvent y être associées (plaisir, désir mais aussi honte et timidité), on peut même penser à la luxure car la couleur rouge semble la favorite des maisons closes, tentures, rideaux, coussins et sous-vêtements des prostituées (rouge et noir).

Le diable, qui dans l’Égypte ancienne est à rapprocher de Seth le destructeur, est en rouge. C’est ainsi qu’on peut lier au diable et par la même le rouge à la tentation, le feu, la destruction, la mort, la chaleur cuisante, et certaines émotions : le « rouge de colère », l’égoïsme, la haine qui n’est si loin de l’amour au fond car elle n’est pas indifférence.

Malgré sa présence dans la nature, elle semble toujours être une couleur d’exception symbolisant la puissance, le pouvoir, la souveraineté : empereur à Rome, hauts dignitaires du Sénat romain, cardinaux de l’église catholique, robes de magistrats, l’aristrocratie, la noblesse et dans ce cas, le rouge peut aller jusqu’au pourpre. Notez que si le rouge est très présent dans la culture chinoise et dans les temples bouddhistes avec l’or, c’est quand même  le jaune dans les cultures asiatiques qui est celle de l’empereur ( jaune maudit chez les occidentaux, voir la tunique de Judas).

Ainsi la couleur jaune est dévolue à l’Empereur de Chine, elle indique le summum de la puissance et de la divinité. Seul l’empereur peut régénérer l’ordre cosmique et social, le dragon est son intermédiaire avec le ciel et les immortels. Cette qualité quasi-divine de la couleur jaune vient peut-être de la légende qui relate qu’un dragon jaune est sorti de l’eau pour s’incliner devant Fu Hsi, l’empereur légendaire, et qu’il lui a remis la connaissance de l’écriture.

Dans la liturgie catholique romaine, la rouge est revêtu par le prêtre pour les offices des fêtes du Christ (dimanche des Rameaux, Vendredi-Saint, etc), des fêtes de l’Esprit-Saint (Pentecôte, célébration du sacrement de Confirmation, etc), c’est aussi la couleur qu’il porte pour honorer la mémoire des apôtres, des évangélistes et des martyrs.

Au niveau psychologique, le rouge représente la joie de vivre, l’optimisme, la vigueur, l’instinct combatif et ses tendances agressives, la pulsion sexuelle, le désir amoureux, la passion, le besoin de conquête…

Une étude, réalisée par des universitaires de Munich (Allemagne), de Southampton et de Rochester (Angleterre), d’Innsbruck (Autriche) et de Tianjin (Chine) et parue dans le Journal of Experimental Psychology: General publié par l’American Psychological Association, s’est penchée sur la symbolique du rouge. Un panel de femmes devait noter entre 1 et 9 des photographies d’hommes dont les couleurs de fond ou du tee-shirt variaient. Il s’est avéré que les hommes en rouge étaient jugés plus charmants et plus attirants sexuellement que les autres. Sept expériences ont mis en évidence cet effet, sur des femmes de quatre pays différents que le rouge soit la couleur de fond ou celle du tee-shirt. Il a par ailleurs été établi que le rouge donnait aux femmes le sentiment que l’homme avait un statut social plus élevé.

Vous avez lu, messieurs ?

Vous savez maintenant quelle doit être votre couleur préférée si vous voulez multiplier vos conquêtes.

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Rouge : dans la culture aussi.

Le rouge apparait dans la culture à maintes reprises.

Dans une chanson d’Alain Souchon,“Sous les jupes des filles”, on peut entendre  (cliquez si vous voulez entendre) : Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,

Au cinéma : Le Cercle rouge, Le rouge est mis, Le Violon rouge, Moulin rouge, Trois Couleurs : Rouge, La Rue rouge, L’auberge rouge, Le pull-over rouge, A la poursuite d’Octobre Rouge, Rouge baiser …

En littérature : Le Rouge et le Noir est un roman de Stendhal  (Grenoblois) publié en 1830, Le sorgho rouge (qui est devenu un film), le plus connu “Le petit livre rouge de Mao”…

En musique : Rouge est le titre d’un album et d’une chanson de Jean-Jacques Goldman, et d’une chanson de Michel Sardou, ainsi que d’une chanson de Sanseverino (album Le Tango des Gens). Rouge sang est le titre d’un album de Renaud et, Jeanne Mas a fait du bicolore en chantant “En rouge et noir” (Clic, écoutez)

Qui ne connait pas le conte : Le Petit Chaperon rouge ?

Qui n’a pas lu la BD de Tintin : Le Trésor de Rackham le Rouge ?

Si la mode peut être considérée comme de la culture, le rouge est culturel, les “total look” rouges ou les pointes de rouge en accessoires sont fréquents dans la mode.

Et le rouge baiser ? Est-ce que ça vous parle ? Pas le film avec Charlotte Valandray et Lambert Wilson, le tube de rouge… traditionnel, historique, emblématique… Quel adjectif pour ce rouge ?

Je suppose que personne n’a oublié la discrétion des pantalons rouge garance de nos soldats français en 1914. Ce tristement célèbre pantalon rouge qui faisait de nos soldats, au début de la guerre 14-18, avant d’opter pour la tenue bleu horizon, des cibles parfaites pour l’ennemi. Nous avions une guerre de retard… Quand l’armée est-elle passée aux tenues kaki ? Combien de soldats sont tombés à cause de cette négligence de l’Etat Major ? Incurie des militaires ?

Aujourd’hui quelles autres incuries dans le gouvernement, les administrations, les grandes entreprises ?

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Rouge coco, communiste

Je suis en train d’en finir quasiment avec le rouge en ce lundi de Pentecôte. Il faut dire que d’autres idées me titillent les neurones, mais certaines déclarations que je viens d’entendre me hérissent le poil (une RTT de plus pour les “zagés” ; encore faut-il avoir des RTT. L’égalité est cassée de partout. Il y en a long à dire. Pouce. Joker. Je passe !) Je me dis qu’il faudrait faire une bonne révolution, refondre le système général de l’organisation. Question essentielle : comment faire réagir ? Mais aussi, comment éviter la casse ? Peut-être que je vois rouge ? Faut-il être … zen ! ?

Rouge, c’est une couleur que j’aime, mais j’en aime d’autres : le noir et le blanc surtout ; j’aime les couleurs, presque toutes, au fil du temps, des saisons, des modes peut-être. Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie.

Le rouge de la passion, c’est aussi une couleur “révolutionnaire” adoptée, à travers le monde, comme le symbole de la révolution et du prolétariat. Le drapeau rouge est la représentation du sang versé au cours des répressions ; le drapeau rouge est le symbole des luttes sociales, du communisme. On lui oppose parfois le drapeau noir, ou le drapeau rouge et noir, symboles de l’anarchisme.

Le téléphone rouge était une ligne téléphonique privilégiée établie pendant la guerre froide entre le président de l’URSS et le président des États-Unis à partir de 1963.

Rouge était le titre de l’hebdomadaire de la Ligue communiste révolutionnaire jusqu’à sa disparition en février 2009.

L’Armée rouge : l’armée soviétique (au sens strict de 1917 à 1946) ; le terme a survécu à cette période, et même à la fin du communisme).

Les gardes rouges, c’était une milice composée de jeunes dans la Chine maoïste, milice particulièrement active pendant la Révolution culturelle.

Autre tradition que celle de l’Europe associant (ou ayant associé) à cette couleur les partis de gauche des “internationales” (dont les militants étaient à l’origine souvent appelés les Rouges), le parti républicain américain l’a adoptée lors des élections sénatoriales et présidentielle (voir la carte USA lors des résultats : Red states and blue states).

Colère rouge, c’est un livre en hommage à Marcel Donati, militant ouvrier, poète ; ce livre paru aux Editions Paroles de Lorrains de Longwy évoque longuement les Evénements de Longwy et la Radio cœur d’acier (en fait Lorraine Cœur d’Acier). Revoir  si vous le voulez Bernard Lavilliers. Cliquez sur son nom et vous entendrez “Les mains d’Or”.

Et encore une petite pensée pour Boris Vian qui a écrit “L’herbe rouge”.

L’Herbe rouge narre les aventures d’un ingénieur nommé Wolf, créateur d’une machine pouvant lui faire revivre son passé et ses angoisses pour les oublier. Boris Vian y insère ses notes habituelles d’humour noir, tout en laissant transparaître ses propres inquiétudes. La machine est une métaphore de cette passe que chacun d’entre nous traverse au moins une fois dans sa vie et qui nous permet de couper les ponts avec un vécu trop envahissant.

Nous avons presque tous les mêmes inquiétudes. Non  ? Peut-être même des angoisses ?

Oublier ses angoisses… Si vous en avez, n’auriez-vous pas envie que ce soit une réalité : oublier ?

Moi ? Merci, ça va beaucoup mieux !

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Le rouge dans la nature

Le rouge est une des trois couleurs primaires.

Le rouge est fréquent dans la nature.

Il y a des fruits d’abord.

Les fruits rouges les plus connus sont la tomate, la cerise, la framboise, la fraise, la groseille.

Vous les reconnaissez, non ?

Certains fruits dont tout rouges, d’autres fruits n’ont que l’intérieur rouge : pastèque, grenade (certaines grenades sont cependant très rouges de peau)

Une pastèque ou plutôt deux pastèques

 

Une grenade

 

 

 

Connaissez-vous les pitayas ?

Et les pitayas sanguins ?

 

Le pitaya est plus connu sous le nom de fruit du dragon.

 

Il y a aussi des légumes rouges : poivron rouge,  piment, radis, salade rouge ou Trévise,  betterave rouge mais qui tend vers le violet plutôt que le rouge et le chou rouge qui, lui, est franchement violet.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous reconnaissez, j’en suis sûre, de haut en bas et de gauche à droite :

– des radis rouges

– une salade trévise

– des betteraves rouges

– un chou rouge.

 

Les raisins rouges (dits aussi raisins noirs) donnent du vin rouge que l’on retrouve dans des expressions comme « boire du rouge », « bon gros rouge qui tache »… ce dernier n’étant pas de la meilleure qualité.Il existe de bons vins rouges en France et ailleurs : les Beaujolais, Bordeaux, Bourgogne, les Côtes du Rhône…

Il y a parmi les végétaux, un champignon magnifique rouge, pas comestible mais très très beau, particulièrement décoratif (quand il est en plastique) sur les bûches de Noël et sur les sapins. C’est l ‘Amanite tue-mouches (Amanita muscaria) ou fausse oronge.

Mais le rouge, c’est la couleur du sang et plus précisément du sang des mammifères et de la majorité des animaux vertébrés. (Certaines espèces de grenouilles ont le sang bleu ; et  bien, moi aussi parce que ça se voit dans mes veines qui sont du plus beau bleu. Je dois avoir du sang noble ; le sang bleu, c’est bien connu, c’est du noble ! )

De nombreuses fleurs rouges populaires  sont rouges : les roses rouges (les plus belles car elles sont déclaration d’amour ; mais, moi j’aime bien les roses roses), le coquelicot, certaines pivoines (mais là aussi je préfère les pivoines roses) et les amaryllis (là, les plus beaux, pour moi, sont les rouges).

Bien sûr quelques animaux rouges sont très populaires : coccinelle, poisson rouge, rouge-gorge, oiseau “cardinal”, rouget, vivaneau… Leur destination n’est pas la même, quelquefois, c’est votre assiette.Vous la reconnaissez la bête à Bon Dieu, oui ?

Des minéraux sont rouges avec des utilisations bien différentes : cinabre, rubis, grenat… ils peuvent donner naissance à des pigments colorés comme l’ocre par exemple. Il y a encore de quoi raconter… Je m’arrêterai cependant, aujourd’hui, avec un peu de géographie :

La Mer Rouge : et pourquoi rouge ? Une des hypothèses avancées est que, même si la couleur de la mer Rouge est d’un intense bleu-vert, il arrive qu’occasionnellement, ses eaux soient peuplées d’une espèce d’algues qui, lorsqu’elles meurent, donnent à l’eau une couleur rougeâtre en raison d’un pigment interne rouge. Les Hébreux la nommaient déjà « mer d’Edom, edom signifiant « rouge » en hébreu.  Cependant, il est bien plus probable que son nom provienne de la désignation universelle du point cardinal sud qui est rouge, depuis la plus haute antiquité selon un code géo-chromatique. L’écrivain latin Quinte-Curce, lui, parle de la Mer Rouge en expliquant: “Son nom lui vient du roi Erythrus, c’est pourquoi les ignares croient que ces eaux sont rouges” ; selon lui, le nom de la mer provient du roi des contrées avoisinantes, car en latin le terme “erythrus” signifie rouge.

Les Aiguilles rouges sont un massif montagneux des Alpes françaises du nord. Le qualificatif de rouge est justifié par la teinte caractéristique des roches granitiques, qui rougeoient à la lumière du matin.

Anything else ? Pour ce soir, je m’arrête.

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Une agréable rencontre

Quand on tient un blog, on fait des «rencontres» virtuelles et ainsi se nouent des liens d’amitié qui, si le hasard fait bien les choses, peuvent aboutir à des rencontres.

J’ai découvert, il y a quelques semaines, le blog de Magitte et j’ai eu plaisir à échanger quelques mots sur internet avec cette dame dont la façon d’écrire me charmait, sans compter que les sujets qu’elle évoquait m’intéressaient toujours.

Comme je devais passer une toute petite semaine à Toulouse au cours de mon séjour métropolitain, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Magitte (ou Geneviève). J’espère qu’elle a été aussi heureuse que moi de notre rencontre. Ce jour-là, s’il avait fait beau, je pense que nous aurions pu aller faire une petite promenade mais le ciel toulousain s’était mis au gris et à la pluie, nous sommes restées une après-midi chez elle.

Nous avons passé quelques heures à bavarder, sans blancs dans la conversation. Geneviève est comme je l’imaginais, pétillante de vie, curieuse de tout, décidée : vivante, ce qui pour moi résume tout. C’est un vrai bonheur de passer un moment avec elle et quand, en prime, au moment de partir, elle m’a offert son livre de souvenirs, j’ai été enchantée. J’ai cependant un regret : sous le coup de l’émotion peut-être, je n’ai pas pensé à lui demander une dédicace ; je déplore d’être aussi tête en l’air par moments. Je n’ai pas osé retourner lui demander son autographe (il ne faut pas abuser et ne pas trop déranger) mais je me suis promis, si je peux retourner la voir, de rapporter le livre et de demander quelques mots manuscrits sur la page de garde.

Quand je suis rentrée dans mon chez-moi de passage, je me suis empressée de lire «Au fil de ma mémoire». Il pleuvait, j’en ai profité.

Quelle bonne idée a eu Geneviève de faire publier ses souvenirs ! Ils ont en vrac, tels qu’ils lui reviennent. Ce sont des petits récits qui ont pour lien l’époque 1939-1945. J’aurais aimé que ma grand-mère fasse la même chose quand elle était vivante. Me déciderai-je un jour à mettre par écrit ce qu’elle m’a raconté ? La guerre vue par ma grand-mère, la dernière (39-45) et celle d’avant, pourquoi pas ? La grande guerre, celle qui devait être la der des ders…

Ce qui me surprend dans le livre de Geneviève, c’est cette volonté de toujours trouver quelque chose de plaisant à raconter même quand la situation était sombre. Ma grand-mère faisait la même chose, toujours rire ou sourire des événements les plus tragiques soient ils.

Les souvenirs de Geneviève sont encore plus prenants que ceux ma grand-mère car Magitte a connu l’exode, drame qui a été épargné à mon aïeule puisqu’elle vivait en «zone libre» à Grenoble, près du maquis du Vercors.

Curieux cette notion de “zone libre” quand on sait ce qui se passait.

Il y avait la fameuse ligne de démarcation dont le but était de séparer distinctement deux zones, en créant ainsi une frontière entre la zone libre et la zone occupée. Cette ligne, longue de 1 200 kilomètres coupait la France en deux. Sur un total de 90 départements, l’armée allemande en occupait 42 entièrement, 13 partiellement, tandis que 35 n’étaient pas occupés. Les trois quarts du blé et du charbon français étaient produits en zone occupée, ainsi que presque tout l’acier, le textile, le sucre. La zone libre était ainsi très dépendante de l’Allemagne. Il n’était possible de franchir la ligne de démarcation légalement qu’en obtenant très difficilement un Ausweis (carte d’identité) ou un Passierschein (laissez-passer) auprès des autorités d’occupation après maintes formalités.

Je reviens à ma rencontre toulousaine, et je me permets de citer un extrait d’un «chapitre» du livre de Geneviève pour vous montrer comment elle arrivait à rire même du dramatique. C’était pour elle l’exode de Paris vers Vierzon (elle était partie, comme tous ceux qui étaient sur les routes, sans connaître sa destination). Elle était transportée par des militaires, dans un camion de munitions, assise sur des caisses, avec d’autres membres de sa famille, en route vers le sud de Paris.
«Comme ils (les soldats) avaient peur, ils descendaient de leur habitacle et quand nous ne pouvions aller nous mettre à l’abri dans un fossé, ils venaient cacher leur tête et leurs avants-bras, en passant la moitié de leur corps par l’ouverture pratiquée à l’arrière du camion puisque nous roulions bâches relevées pour avoir de l’air ! … Ils se sentaient ainsi en sécurité puisqu’ils ne voyaient rien ! En résumé, ils «tendaient leurs autres joues» !  C’était idiot et cela nous faisait rire…»

Et tout le long du fil des souvenirs, les anecdotes amusantes apparaissent comme de petites lueurs d’espoir dans un monde tourmenté.

Heureusement, Geneviève était capable de bien prendre les choses, elle répète souvent qu’on ne pouvait faire autrement. Peut-être qu’elle et quelques autres partageaient ce point de vue (dont ma grand-mère), ceux dont l’envie de vivre est plus forte que tout, vivre droit, debout ; pourtant nombreux sont ceux  qui se sont morfondus. J’ai entendu des moins à plaindre qu’elle, qui ont pleuré tout le reste de leur vie sur leur triste sort «d’enfants de la guerre». Geneviève est une battante, elle encaisse et vous dit à travers son attitude (moi j’ai entendu ça) : «Show must go on !»

Bravo Geneviève pour votre vivacité, votre amour de la vie, vos réflexions, votre humilité et votre caractère. Malgré votre petite taille (qui se réduit encore, m’avez-vous dit), Geneviève vous êtes une grande dame et «merci» encore pour les moments que vous m’avez accordés, j’ai très envie d’écrire : offerts.

Merci et à bientôt.

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Petit problème de rien du tout

Ca y est, je suis arrivée à Paris. Demain je reprendrai mon rythme, un article quotidien mais en attendant, une fois n’est pas coutume, une petite histoire drôle pour meubler et sourire, on en a bien besoin, non ?

Cette histoire, c’est une amie “potière du jeudi” qui me l’a envoyée.

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Un super ingénieur se retrouve assis à côté d’une petite fille lors d’un vol intercontinental. L’ingénieur dit à  la petite fille :  “Si on parlait un peu ensemble,  il paraît que les voyages se passent beaucoup plus vite quand on parle avec quelqu’un”.

La petite fille le regarde et dit : “D’accord, de quoi voulez-vous que l’on parle ?”

L’homme réplique : “Et si on parlait de physique nucléaire ?”

La petite fille lui répond : “D’accord, mais avant, écoutez-moi bien… : Un chevreuil, une vache, un cheval mangent tous la même chose : de l’herbe,  et pourtant le chevreuil fait des petites crottes, la vache fait des bouses plates et le cheval de gros boulets verts, comment expliquez-vous cela ?”

L’ingénieur, pantois, réfléchit un instant puis doit avouer : “Ma foi, je ne saurais l’expliquer !”

Alors, sarcastique, la petite fille lui dit : “Comment voulez-vous que je vous explique ce qu’est la physique nucléaire alors que vous ne maîtrisez même pas un petit problème de merde.”

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Humour noir chez les hommes politiques.

Je ne peux pas citer les noms des auteurs, soit parce que je  ne les connais pas, soit pour ne pas les vexer, soit parce qu’on ne prête qu’aux riches et que certains peuvent se voir accuser de mots qu’ils n’ont pas “commis”, ce sera donc “les politiques anonymes”.

Juste pour rire. Du temps où la politique avait un côté sans doute plus sauvage (dans le sens de violent) mais combien plus naturel à la Réunion, un maire d’une commune agricole avait invité un notable pour une visite officielle des locaux communaux, école sans doute, marché, que sais-je ? Pour finir, très fièrement il proposa un passage par sa cochonnerie ! Il voulait montrer sa porcherie neuve.

Aujourd’hui, si quelqu’un vous propose de vous montrer sa cochonnerie, il faut se méfier…

Revenons à l’humour noir involontaire des politiques !

Mon premier travail, si je suis élu, sera d’aller m’incliner devant la tombe de ceux qui m’auront donné leur voix. Un corse ? Un ultramarin ? Là où les morts ont le droit de vote. Sûr qu’après avoir donné leur voix, ceux là, on ne les entendra pas.

Je préfère le côté définitif de la peine de mort à son côté dissuasif. Au fond, moi aussi. Au moins, il n’y aura pas de risque de récidive.

Et à tous ceux qui sont morts  pour cette noble cause, je dis : longue vie. Un voeu pieux !

Nos vieillards meurent de froid à petit feu. Economique pendant l’hiver. Et l’été, ils se déshydratent tout doucement et en silence…

En politique, il faut suivre le droit chemin : on est sûr de n’y rencontrer personne. Celle-là, ce serait Bismarck.

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C’est pour rire ! Humour noir encore.

Pendant que je finis de préparer mes articles sur le rouge, pour patienter encore un peu d’humour noir. A dire vrai, je ne suis pas à la maison  pour quelques temps mais en métropole. Toulouse d’abord, Paris ensuite où je pourrai me connecter chaque jour et vous donner davantage de lecture.
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Deux cannibales, un père et son fils, chassent dans la jungle. Soudain, le fils repère une jeune et jolie touriste qui semble perdue. Il demande à son père : Dis, papa, on la mange sur place ou à la maison ?” Le père répond : “On la ramène à la maison et on mangera ta mère!”
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Un condamné à mort avance vers l’échafaud (c’était il y a longtemps). Alors qu’il gravit le premières marches, il trébuche et s’étale sur l’escalier. Il se relève en disant : “Ca commence bien !”
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Un incendie ravage un hôpital. Les malades sont évacués au plus vite. Soudain, alors que tout le monde est rassemblé dans le jardin, une forte odeur de caramel se répand dans l’air et une infirmière crie “Zut, on a oublié le diabétique de la chambre 113 !”
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Une dame entre dans un magasin d’équipement et outillage de jardin. “Je voudrais une hache pour mon mari”, dit-elle. Le vendeur répond “Vous a-t-il dit quel poids et quelle longueur de manche ?” “Eh, oh, vous rigolez, il ne sait pas que je vais le tuer”.”
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Un curé demande à l’un de ses paroissiens : “Pries-tu parfois pour ta belle-mère ?”
“Ah oui alors, très souvent, Monsieur le Curé !” ” Et que demandes-tu à Dieu dans tes prières ? ” Le paroissien répond : “Le repos éternel, bien sûr !”

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