Fou, folle, folie

“Fou adj. Atteint d’un haut degré d’indépendance intellectuelle ; qui ne se conforme pas aux standards de la pensée, de la parole et de l’action, déterminés par des magisters à partir de l’observation d’eux-mêmes ; qui diffère de la majorité ; en résumé, inhabituel. Il est à remarquer que les gens que l’on déclare fous le sont par des autorités qui n’ont pas à apporter la preuve qu’elles sont elles-mêmes parfaitement saines.”

J’aime beaucoup cette définition qui n’est malheureusement pas de moi mais d’Ambrose Bierce.

Si vous avez lu attentivement ce que j’ai écrit depuis le début, vous comprenez bien pourquoi j’apprécie. Vive la liberté de pensée, de parole et d’action !

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Eloge de la gourmandise

La gourmandise est, paraît-il, un péché capital. Il a fait couler beaucoup d’encre chez les théologiens. Je vais résumer la situation à ma façon, en choisissant des raccourcis que j’aime prendre en général.

La gourmandise est un désir d’aliments agréables, avalés non pour survivre mais pour se faire plaisir.  C’est donc la recherche du plaisir qui est punie. Pas de plaisir dans cette vallée de larmes ! Et nous voilà renvoyés aux Béatitudes « Bienheureux les affamés… »

En nous nourrissant par plaisir, ce qui est le cas dans une société d’abondance, nous refusons à Dieu le pain quotidien qu’il  nous octroie. Nous préférons la brioche.

Pour essayer d’être moins mécréante que j’en ai l’air, je crois que le péché de gourmandise  est le péché de gloutonnerie ; il s’oppose à la tempérance. Il faut être sage, modéré. Comment devons-nous considérer les boulimiques ? Comme des goinfres ou comme des malades ?

Quid des barjots qui s’empiffrent pour être inscrits au Guiness book comme le (la) plus gros(se) du monde ? S’il faut en arriver là pour un quart d’heure de gloire ! Eux, ils cumulent : ils commettent aussi le péché d’orgueil.

Ne venez pas me culpabiliser pour trois carrés de chocolat et deux macarons !  J’ai droit au plaisir, au bonheur aussi. Tant pis pour mes kilos en trop, ils me permettront de tenir plus longtemps si je suis malade ou s’il y a une famine.

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